samedi 2 mai 2009

Tout est ombré de silence.

Je voudrais t'abreuver de mon bonheur. Que tu t'en abreuves jusqu'à en tomber malade. Malade de moi. Je rirais, dans mon coin, seule avec ta maladie. Je l'ai rendu malade! C'est ce que je me dirais, avec le sourire aux lèvres, la folie aux dents. Je te tannerais un peu, de te rendre ivre si souvent. Mais tu serais le pire saoulon que cette planète ait portée. Tu ne pourrais faire autrement que revenenir me voir jusqu'à l'épuisement. Au mortel épuisement. Je voudrais te tuer tiens. Je l'ai tué de mon bonheur.

Mais je t'abreuve de mon insipidité. Parce que c'est tout ce que tu me permets de te donner. Ma vie n'est pas un film mais j'aimerais bien te faire croire que oui. Alors on mange du chinois en buvant du vin qui coûte aussi cher que notre repas, on n'allume pas de chandelles parce que tu ne veux pas que ta maison prenne en feu et on écoute Aquamarine parce que la télé est toujours ouverte chez toi.

Beurk. Je vomis mon chon-mein. Mon chow-mein. Mon ciao-men.
Ciao men.
Nah.
Je te veux près de moi.
Dis, Olivier, je parle trop?
Oui Sandrine. C'est d'ailleurs la dernière fois que je te donne du vin.
Thanks.

Aucun commentaire: