vendredi 22 mai 2009

J'suis mieux que Wonderwoman.

Petit, je suis mieux que WonderWoman parce que moi je vis des histoires incroyables et je n'ai pourtant pas d'émissions de télé. J'aurais aussi pu dire que je suis mieux qu'Arlequin parce que j'ai le coeur qui court comme une gazelle mais que mon histoire ne se retrouvera jamais dans un livre vendu au dépanneur. Tant mieux d'ailleurs.
Je me suis foutue les pieds dans les plats et j'ai réussi à y mettre également le reste de mon corps. Je suis dans un sacré bordel et ce, de la tête aux pieds, en passant par le bedon. Aucune partie n'a été épargnée, je suis atteinte complètement de cette maladie qui s'appelle l'imbécilité sociale. C'est comme si mes neuronnes ne fonctionnaient pas complètement et que ma raison ne posait aucun geste pour faire cesser le massacre que je réalise à chaque seconde de mon existence. Bon, je n'ai tué personne, j'ai pas foutu le feu où que ce soit, mes parents n'ont pas fait venir les services sociaux et les policiers ne sont pas à mes trousses. J'ai juste pris un pas pire plaisir à faire de ma vie un roman qui sent la vanille bon marché.
Petit, je ne sais même pas si j'ai envie de te raconter ce que j'ai fait. J'ai l'impression de t'avoir écrit un préambule si ridiculement long et dramatique que, quand tu apprendras ce qui s'est passé, tu me sortiras un de tes «Bofff» qui me trucide le coeur. Je me contenterai donc de te dire que...
Ton ami, bah, il embrasse vraiment bien.

2 commentaires:

Noémie a dit…

MON DIEU MON DIEU MON DIEU MON DIEU MON DIEUUUUUUUUUUUUUU

:D

mariephilippej a dit…

In love with the last sentence.

J'sais pas quand tu pars, mais de mon côté l'adaption à la vie anglaise est difficile et j'ai la plume dans la gorge. Elle s'refuse à danser de peur du flot de larmes qu'elle pourrait provoquer.

Again, I love the end of that post.