jeudi 7 mai 2009

Je m'excuse pour les débordements. J'ai jamais su etre autrement que moi-même.

Petit, tu trouves pas qu'il y a comme une odeur de rêves déchus. Ah tiens, c'est drôle. Odeur et douleur ça sonne the same dans ma petite caboche. Comme si le fait que la pièce sente assez le mois de mai pour être capable de me faire virer de sourd. Mais c'est faux tout ça. Je crois que c'est surtout que j'ai failli m'évanouir ce matin quand un petit peu de ton odeur, restée sur mon couvre-lit, est venu se fourrer de mon nez. Mon coeur n'a pas pu rester à sa place, fallait évidemment qu'il vienne voir ce qu'il se passait, et quand il s'est rendu compte de ce que c'était, il s'est tappé une crise, me faisant du même coup perdre la conscience, ne pouvant tolérer tous ces énervements. J'aime pas trop parler comme ça Petit. D'habitude j'aime bien que mes mots goûtent sucrés, qu'il sente le candy shop à plein nez, qu'on ait envie de les embrasser, de les manger. Mais aujourd'hui j'ai comme un besoin de me ramener les deux pieds sur Terre. J'ai surtout besoin de prendre conscience que je peux très bien vivre sans toi, que tu n'es pas une condition absolue à mon bonheur. Bon, ça n'a aucun rapport avec le fait que mes mots goûtent le gâteau ou le rosbeef, mais c'était une bonne excuse pour parler de sentiments, comme si ce n'est pas ce que je faisais déjà à chaque inspiration. Oh merde. J'ai perdu le fil de mon babillage. Je ne sais plus dans quel non-sens j'allais. Certains s'en réjouiront, en criant vive l'improvisation et d'autres voudront se tirer une couple de balles en lisant ce que la jeunesse écrit de nos jours. Eh bien tant pis. Jeunesse je suis, jeunesse je resterai. Gare aux jaloux qui me hate. J'keep the buisness on. Paroles de Mauvaize Frékentation. Bah oui. Il n'y a pas que Georges et Thomas Fersen qui squattent mon Ipod. Papazz, Mauvaize Frékentation et même Sir Pathétik viennent faire mourir les gens de rire quand ils regardent dans ma bibliothèque. Quoi? T'écoutes ce genre d'affaires là toi? Oui, pis je trippe grave. Avec tout ça, je n'ai toujours pas retrouvé le fil et je vous ai perdu par-dessus le marché. Tant pis, je vais aller rêver ailleurs.

1 commentaire:

mariephilippej a dit…

Mon ailleurs à moi c'est cette page-ci.
Ton audace de ne pas cacher ta vie derrière des métaphores me dépasse.
Tu dépeins la cruauté de l'amour et la beauté de la jeunesse comme personne, je crois. Je le crois fermement même j'dirais.
Merci pour le commentaire, c'est extrêmement apprécié, si tu savais...

Tes mots sont un coup de fraîcheur dans mon trop souvent gris quotidien montréalais.

Amuse-toi sur mon blog autant que tu veux, j'viendrai faire mes éloges sur le tien.

xx