lundi 6 avril 2009

J'écris, mais ne le prenez pas personnel.

Petit, tu as pleuré. Pour la première fois tu as pleuré devant moi sans gêne. Tu ne t’es pas excusé. Pour la première fois tu m’as réellement troublée, tu m’as fait remettre en question tout ce que je prenais pour acquis. Petit, pour la première fois je sentais qu’on se mettait à nus. Et la nudité me rendera toujours un peu mal à l’aise.

Petit, il y a des moments beaucoup plus significatifs qu’un premier baiser, un premier joint, une première baise, une première gueule de bois une première peine d’amour. Il y a des moments qui te rentrent dedans comme un Boeing 747 et dont tu réalises l’ampleur seulement par après.

Petit, tu m’as fait comprendre qu’il était possible de se donner complètement à quelqu’un sans pour autant se perdre. Tu m’as fait comprendre qu’il était possible d’être authentique, vrai et intense en étant dans le gris. Qu’une vie d’extrêmes ça ne faisait que maganer les gens lâches. Tu m’as enfin fait comprendre qu’aller dans les extrêmes c’est vouloir fuir la réalité en se plongeant la tête dans une vie qui n’existe pas vraiment.

Petit, pour tout ça je pourrais te remercier, t’écrire une carte, te donner des fleurs. Pour tout ça je devrais sûrement te donner toute ma confiance, tout mon respect, toute ma gratitude. Petit, pour tout ça je ne ferai rien. Sinon que de continuer à te donner la main dans les couloirs un peu ternes et à t’aimer comme je n’ai jamais pu le faire avant.

Malgré tout Petit,
Merci

Aucun commentaire: