mardi 7 avril 2009

Vodka qui borde ton sommeil et qui me fait déliramoureux.

Je suis tout ce que je déteste chez les autres. Je suis tout ce que je ne voudrais pas que tu sois. Je m'inquiète quand tu ne me rappelles pas, le coeur me fend en 21 quand tu ne veux pas m'attendre à la fin de mon cours et mon moral tombe au plus bas quand tu es désabusé. J'aimerais pouvoir te dire que c'est pas grave si tu ne retournes pas mon appel, que je m'en fous de prendre le lift de ton ami au lieu de monter dans ta voiture magique et que c'est bien la dernière de mes préoccupations si la vie te désanchante un peu.
Mais je suis la pire maniaco-jalouse-impulsive-possessive. Et ça me fait perdre un peu le Nord de ne plus me contrôler comme ça. C'est le coeur qui prend le dessus, je flippe un peu (beaucoup) et je suis incapable de t'en parler.
J'ai compté Petit. Ça fait exactement 76 jours qu'on est ensemble. C'est une éternité. T'as meublé le début de ma session, maintenant le milieu. Et je veux que tu meubles la fin. Que tu sois le divan de mon été, le lit de ma 3e session, la table de ma 4e session, le bureau de mon université, le pouf de mon âge adulte, la lampe de ma vieillesse, la tombe de mon amour. Je ne veux connaître que ton amour. Oublier les autres coeurs qui ont fait battre le mien, les autres lèvres que j'ai embrassées, les autres bras que j'ai pris comme château-fort. À partir de maintenant, je peux affirmer: je veux que tes lèvres épousent les miennes pour la vie, que tes mains rêches réconfortent les miennes à jamais, que ta poitrine se fasse amie avec la mienne pour l'éternité, que tes jambes serrent les miennes jusqu'à l'étouffement, que tes yeux ne plongent plus que dans les miens for ever and ever.
C'est peut-être une utopie, c'est certainement le plus beau de mes rêves. Et pour une fois je n'attendrai pas que le hasard me tombe dessus pour réaliser un rêve. J'y travaillerai dessus quotidiennement. Si tu embarques.
Alors, s'il te plait Petit, dis moi que ce temps de merde n'est qu'un mauvais concours de circonstances, dis moi que ton humeur de chien va rester dans sa niche et que tu sourieras à nouveau, dis moi que tu me diras encore que tu es malade de moi. Petit, dis le moi. Ça me ferait très plaisir. Mais ce qui me ravirait le coeur, c'est que toi aussi tu m'aimes un peu pour toujours.

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