lundi 7 septembre 2009

Mon coeur a fait un pied de nez à ma tête.

Petit, j'ai adoré notre promenade. Ce n'était rien de fou, les feuilles n'ont pas encore mis leur ensemble jaune-orange et les arbres n'ont pas décidé de laisser sortir les fruits. C'était tout de même magnifique. L'asphalte était devenu poétique à force de t'aimer et les nuages avaient soudainement pris une forme qui s'apparentait drôlement à des coeurs. Tout cela était atrocement quétaine Petit. On se serait cru dans un film américain conçu pour les 12-14 ans. Je m'en balançais éperdument. Ma main s'était bâti un cocon dans la tienne et ton coeur était venu rendre visite au mien. Il prenait le thé ensemble alors peu m'importe que mes bas ne soient pas assortis, que mes lacets soient défaits et que mes cheveux tiennent plus du champ de bataille qu'autre chose. Tu étais là. Complètement là. On a fait le chemin de ta vie. C'est ridicule de dire cela à 19 ans. Tant pis. Je le fais. On a fait un détour par tes amitiés. J'aurais pas pu espérer mieux. Tu comprenais. Je parlais, tu comprenais.
Petit, Le Queen Elizabeth c'est bien. Les lofts avec terrasse sur le toit à 1,500,000$ tout autant. Mais il y a ce mot qui détruit tout, qui vient mettre à terre cette pseudo perfection de bourgeois tant il fait du bien: communication. Je déteste parler Petit. Ça me gêne sans bon sens. Mais ça apaise sur un moyen temps.
Petit, je m'excuse donc si mes mots se font rares, s'ils font que les tiens sont plus réticents à venir se lover au creux de mon oreille. Petit, je me fais peut-être des idées, je pars de presque rien et d'ailleurs ça ne serait pas nouveau. Alors, bien que ce texte soit l'apologie de tout ce qui se fait de convenu, il est sincère.
Et ça, ça vaut bien tous les colliers Swarovski de ce monde.


je ne veux jamais avoir à parler de toi au passé.

1 commentaire:

Noémie a dit…

c'est tellement rose bonbon.
















c'est tellement un délice, les bonbons.