jeudi 12 février 2009

Sans lien ni coup sur ou jeu de mots pourri.

J'admire nos deux êtres en suspension, nos deux coeurs incapables de faire autrement que s'aimer. J'admire ton corps qui flotte auprès du mien, soulevé par l'amour que je te porte. Mon coeur, mon corps, la fusion de ton esprit au mien; tout ça crée un amalgame de la grande des beauté.

& puis beurk. Pour la première fois de ma vie, j'ai un amour qui rime avec concret. J'ai donc envie d'en parler en termes concrets, en termes qui sentent autre chose que la Saint-Valentin cheap. J'ai aussi envie d'en parler parce que tu es une source inépuisable d'inspiration.

Mais malgré toute l'évolution, je sens que je tourne en rond. Dans mes mots à tout de moins. Des mots incapables de faire autre chose que de s'extasier devant le bonheur que tu m'apportes, la sérénité que tu me donnes, la personne que tu es. Tout simplement.

Je n'ai pas de définition de l'amour. Beaucoup par lacheté mais aussi parce qu'il m'est très difficile de mettre des mots sur ce qui change à chaque jour, chaque regard, chaque minute, chaque toucher. C'est aussi que je ne veux définir ce qui m'emplit, je ne veux mettre aucune limite à la seule chose à laquelle je laisserais prendre toute la place. Je n'ai aucune envie de mettre en cage l'amour, le notre. Je veux qu'il sente la liberté à des milles à la ronde. Je préfère qu'on se fasse notre propre définition de ce mot, qu'on soit les porte-étendars d'un sentiment complexe.

Je suis d'ailleurs convaincue que l'amour est la porte à tous les autres sentiments. La peur, le doute, la colère, la jalousie, la souffrance, la peine, la frustration, la déception. Mais aussi la joie, le bonheur, la simplicité, la générosité, la sincérité, la sérénité, la paix, l'harmonie, l'excitation, la sympathie.

Les fleurs qui pourraient me pousser dans les cheveux, je te les donnerais toutes. En prenant même la peine d'en faire un bouquet. Je te donnerais toutes les étoiles dans mes yeux, les papillons dans mon ventre, le Soleil dans mon coeur. Tous ces éléments qui façonnent mon payasage, à ton image, à nos couleurs. Un tableau qui doit valoir une vraie fortune. Il n'y a pas de tableau plus sincère, plus empreint d'amour. De respect. Un tableau qui flirte avec l'irréalité, qui baise doucement avec la fiction mais qui respire la réalité. Un tableau qui transcende les genres, les goûts, les styles. Un tableau qui est notre unicité.

La beauté qui nous unit. La beauté qui est probablement la chose la plus relative qui soit. Mais tu es la relativité de ma beauté absolue.

Et je sais que tu n'as pas beaucoup de temps. Alors je vais te résumer tout ce bla-bla, ce babillage de fille follement amoureuse jouant à l'indépendante:

Je t'aime.

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