lundi 9 février 2009

J'écris parce que je devrais travailler. Double.

Petit, tu as changé du tout au tout. Tes yeux sont devenus plus bleus que le ciel en plein mois de juillet, tes cheveux plus noirs que ce même ciel le soir de la Saint-Jean. Tu as maintenant une craque entre les dents, ce qui te rend sympathique comme rien au monde quand tu souris. Tu ris comme si chaque fois était une surprise. Tu n'as plus de tee-shirts colorés, mais de jolies chemises mauves et des lunettes Gucci. Tu es beau comme l'automne peut l'être, amoureux comme le printemps explosif, intense comme l'hiver à -40, doux comme l'été qu'on a pas encore vécu ensemble. Petit, tu es plus qu'une description, tu ne te bornes pas à être un paquet d'adjectifs.

Petit, je t'écris parce que je devrais travailler mais surtout parce que la soirée de vendredi était divine et que je suis incapable de garder ça pour moi; ça ferait exploser le réservoir à bonheur que j'ai plaqué sur mon coeur. J'étais sur un nuage Petit, un vrai. J'en t'en ai même lancé au visage pour te faire rire, et ça a fonctionné. Il y avait ce restaurant trop cher pour ce que c'est et ton visage qui avait changé de forme quand tu as compris qu'on serait plus que quatre pour partager ce repas. Tu m'as regardé comme pour me demander si cela était vraiment réel. Je savais que je n'avais pas à parler; le compresseur qui avait pris la place de ta main m'avait fait comprendre que tu étais au paradis. Et on s'est ramassé au casino, avec des gens pouilleux et nous, moi, toi, tes amis, habillés comme si on sortait direct d'une pub de Dolce & Gabbana. Tu as gagné assez d'argent pour: «que je te sorte dans le plus beau des restos Sandrine». Mais ce qu'on a fait a si peu d'importance. J'ai réalisé ce soir là que tu étais le plus beau, malgré tout, et que je t'aimais réellement.

Et j'ai aujourd'hui compris que j'aurai beau essayé 1ooo fois, je ne réussirai jamais à t'écrire quelque chose d'assez beau pour te faire le portrait de l'amour que je ressens pour toi. J'essaierai donc Petit de mettre les mots les uns à la suite des autres, de la manière la plus sincère possible, pour que tu comprennes que je n'ai jamais aimé quelqu'un autant que toi. Pour vrai.

& n'essaye pas de saisir l'ampleur de l'amour que mon coeur te porte Petit. Je n'ai moi-même pas encore réalisé à quel point mon coeur s'était amouraché du tien, à quel point je peux difficilement me passer de toi. Je ne veux surtout pas finir ceci en t'écrivant je t'aime car ce serait beaucoup trop cliché. Je te dirai donc; `

À toi pour toujours, thug.

& merci pour la prise de conscience non-voulue. Je ne suis pas un adulte qui joue à l'enfant mais un enfant qui ne peut faire autrement que de ne pas être adulte. Merci de m'avoir ouvert les yeux sur la cohabitation de deux entités si différentes. Merci d'avoir réconcilié ma maturité avec mon coeur. Merci. Tu ne le sais pas, mais merci. Un jour je te le dirai.

2 commentaires:

J. a dit…

J'aime beaucoup te lire, Petit Pois.

Pinocchio a dit…

Moi plus.