lundi 15 décembre 2008

Dis donc, t'es beau toi.

Petit, c'est à ce moment que ma main a saisi la tienne.
-Ça suffit.
Ça suffisait vraiment. On avait perdu le mode d'emploi. Tant pis. Improvisons.
- Quoi?
Qu'est-ce qui suffisait. Pas mal tout. Ton air arrogant, ces regards vides de sens, ces baises désintéressées, ces discussions superficielles.
-Nous.
-Tu veux dire que c'est fini?
-Non. Je te mets au défi. De m'aimer encore. De me trouver belle. D'être drogué de mes défauts, éperdus de mes qualités. Je te mets au défi de te retrouver un peu, de faire le ménage.
T'es parti. Tant pis. Un de plus, un de moins, qu'est-ce que ça change? Tout. Voilà le problème. Le fait que tu sois absent ou présent dans mon quotidien faisait une différence énorme. Et ça je ne voulais pas me l'avouer. Tout comme je ne voulais pas m'avouer que si t'avais tant changé, c'était à cause de moi. À cause de ces clopes que j'avais commencées à enfiler une après l'autre, de ces sacres qui ponctuaient chacune de mes phrases, des joints qui faisaient partie trop intégrante de mon quotidien, de l'alcool qui trouvait sa place assez souvent. De tous ces moyens que j'avais pris pour fuir qui j'étais, pour sourtout me prouver que tout cela ne me faisait pas et que j'étais réellement un petit pois.

Petit, je m'excuse. Je ne veux pas que tout redevienne comme avant. Je veux que ça soit encore mieux. I know we can do it. Les étoiles recommencent lentement à venir chasser le néant dans mes yeux. Les mots recommenceront à être beaux bientôt.

1 commentaire:

TG a dit…

Tes mots ont toujours été vrais et beaux, dans la beauté de leur simili-fiction.

Tu me fais chier, mais jt'adore.

:)
J'vais dormir.
Jo-