jeudi 4 décembre 2008

XzX.

Petit, le café du coin de la rue vient juste d’ouvrir ses portes. Je sais que ce n’est pas trop ton truc, mais j’ai pensé qu’on pourrait aller y faire un tour… Non? C’est juste que je me disais que le foyer et les gros divans qui s’y trouvent auraient pu effacer tes larmes d’étoiles. Tu ne veux pas y aller? Tu es sur? Remarque que, si tu préfères, on peut aller au cinéma, au resto, au parc. On peut aller faire un tour de grande roue, courir après les feuilles mortes, insulter l’hiver. Je m’en fous petit, je m’en fous. On fera ce que tu veux. Le tour du monde s’il le faut. Je veux juste que tu remettes la lumière à «on» dans tes yeux et que ton rire résonne encore dans mon cœur. Je n’en peux plus de te voir à peine plus vivant que ma grosse marionnette, de voir ton bonheur pourrir sous mes yeux en ayant le sentiment de ne rien pouvoir y faire.

Petit, dis moi que c’est juste une mauvaise passe. Dis moi que tes yeux d’étoiles reviendront bientôt éclairer mes nuits. Petit, dis moi que tu sais encore ce que veux dire «aimer». Dis moi que tu m’aimes, que tu t’aimes, que tu l’aimes. Que tu nous aimes. Que quand tu penses à moi, il y a un «toi» qui dort juste à côté. Je resterai le temps qu’il faudra à tes côtés. À t’écouter. On fera le trajet Saint-Hyacinthe – Longueuil 24 fois si c’est ce dont tu as besoin. J’écouterai tes pleurs, tes mots étouffés, tes silences. Je ferai tout. Même ta vaisselle si c’est ce qu’il te faut. Tout petit. Tout. Pour que tu gardes espoir, que tu crois naïvement, innocemment à nous. Ne perds pas cette innocence, petit. Ne me perds pas. S’il te plaît. Garde la cette innocence, chérit la. Fais lui attention. Donne lui de l’espoir, c’est tout ce dont elle a réellement besoin.

Petit, dis moi que ce qu’on a vécu jusqu’à ce jour, ce n’était que le début.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vous avez une plume sublime mademoiselle! J'adore xx