samedi 25 octobre 2008

Fausse septentrionale & première fois.

Petit, je sens encore ton souffle dans mon cou. Un vent chaud comme la plus grosse des doudous. Un peu sucré, un peu amer. Mi-endive, mi-raisin. Je sens encore ton souffle dans mon cou. Et tout ce qui vient avec. Les étoiles qui me poussent au bout des doigts, les papillons qui volent dans mon bedon, les graines de diamants qui roulent sur mes joues. Des diamants qu'on appellera pas larmes, juste pour pas mettre trop d'emphase sur ce moment d'une vie. On dira juste que c'était des diamants, qui brillaient plus qu'un feu de joie, mais qui était moins violent.
- C'est pourquoi tous ces diamants sur tes joues, petit pois?
Un bol trop plein d'émotions, petit. Une belle tempête dans un minuscule verre d'eau. Mais une tempête parfaite petit. Parfaite, parfaite, parfaite. Comme la fée des étoiles. Parfaite comme elle petit, et ça c'est beaucoup. Une tempête causée par ce qui est commun pour plein de gens, mais qui pour moi, mais qui pour toi, était plus grand qu'un changement de saison. C'était très maladroit, trop improvisé, loin de ce que je pensais, mais j'en changerais pas une seconde. Même pas quand tu riais de me voir me battre avec ma ceinture qui voulait pas se détacher, même pas quand ta mère a appelé, même pas quand le chat est venu sauter sur le lit. C'était mon imperfection la plus parfaite. Une imperfection de petit pois qui me fait chaud au coeur. Et quand les diamants ont commencé à déferler et qu'on avait perdu le plan menant au droit chemin, j'ai su que ta main dans la mienne, je voulais qu'elle reste là pour le reste de ma vie.
& ton chandail est encore dans mon lit. Ton odeur est restée dessus, comme si elle voulait vraiment que je perde la tête, chaque soir, quand je me fourre le nez dedans. Et je sais que tu fais exprès pour pas venir le chercher. Mais ça ne me dérange pas. Je le garderai. Jusqu'à ce que les étoiles dans mes yeux soient bordés de petits ruisseaux, que mes cheveux aient la couleur du champ derrière chez toi en hiver, que mes mains soit recouvertes de petits morceaux de chocolats bruns, jusqu'à ce que mon coeur crient encore ton nom. Petit, je sens encore ton souffle dans mon cou. Et je veux pas que ça arrête.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh que c'est joli tout ça! Tu sors de l'ordinaire! Ça fait rêver... Continue d'écrire!

TG a dit…

Wow.
Ineffablement indicible.

Pléonasme?

Dans ton cas, il faudrait voir.

Jo-

Anonyme a dit…

ahhh wow!

Je suis tombée sur ton blogue par pur hasard et là là, maintenant, je suis en amour avec toi. Avec tes mots et ton univers.

Je t'aime petit pois, écris encore!