Il fait toujours un peu moins froid quand je suis avec toi. Le simple fait de te savoir à mes côtés me traîne au Sarah et me fait oublier que c'est Montréal -40 qui joue dehors.
Je crois qu'on appelle ça de la magie. Ou peut-être de l'amour. Ou encore, dans certain cas, ces deux mots sont synonymes.
samedi 28 février 2009
mardi 24 février 2009
Osti.
Osti de SPM. Osti de n'importe quoi. Osti de moi, qui pleure, là, live là, et qui trouve rien de mieux que d'écrire sur une page blanche que je ne peux même pas toucher parce qu'elle se tacherait. Osti de monde virtuel. Osti de vie.
Je m'ennuie. J'ai la nostalgie qui plafonne au 14e étage pis qui flippe d'aplomb. Thug, je m'ennuie comme ca ne se peut pas. J'ai envie de tout laisser la, le petit copain y compris, pour revenir en 5e secondaire, en automne, avec Charlotte *** et Marie-Pier *** & le trio diabétique et ta face de thug Gabriel *** et l'amie de toujours Catherine ***. Osti je viens de nommer des gens sur un blog.
Osti, mais tabarnak ca ferait la meme chose. J'ai envie d'extrêmes, juste pour me prouver que ca se casse des ostis de patterns. J'écris avec 8 millions de fautes, tant pis. J'écris sans structure, tant pis.
Pour une fois c'est real. Pour une osti de fois sur ce blog, j'essaie d'impressioner no fucking one. Je suis moi avec toute la laideur que ca implque. Tant pis osti, tant pis. Je devrais pas écouter cette chanson là sur repeat. Mais ca me carbure à cracher du beurk dans le pire des mondes sur Terre. Pis vous, vous lisez ça pénard sur votre chaise en vous disant: Oups, la petite a pété un cable.
Plus qu'un. Je les ai tous débranchés. BIP. Erreur. J'essaie de tous les garder brancher.
Je veux aussi en profiter pour vous présenter un concept: l'amour à distance après 4 jours et demi de fréquentation.
CARPE DIEM.
Fuck it.
Fuck it sérieux.
De la marde.
Je vais partir no matter what.
Ya une petite destinée dans ce qu'on appelle le chemin de la vie et je vais la suivre. Pour une osti de fois je me mentirai pas.
Pour vrai ca apaise un peu écrire sans masque, sans voile, sans pudeur. Avec une petite peur des «conséquences» but who cares.
Who cares.
Tu veux mourir quand personne se soucie de ce que tu peux bien faire ou penser.
Mais tu veux aussi mourir quand t'as l'impression que tout le monde veut ton bien.
JE SUIS UNE HUMAINE.
Pire que vous. For real.
Mais je vais partir.
Partir.
Deux mois.
Partir.
Promis.
À moi, pour moi; partir.
Parce que malgré tous les sacres cest ce que je veux. Réellement. Au-dela de ce petit coin perdu virtuel.
Je m'ennuie. J'ai la nostalgie qui plafonne au 14e étage pis qui flippe d'aplomb. Thug, je m'ennuie comme ca ne se peut pas. J'ai envie de tout laisser la, le petit copain y compris, pour revenir en 5e secondaire, en automne, avec Charlotte *** et Marie-Pier *** & le trio diabétique et ta face de thug Gabriel *** et l'amie de toujours Catherine ***. Osti je viens de nommer des gens sur un blog.
Osti, mais tabarnak ca ferait la meme chose. J'ai envie d'extrêmes, juste pour me prouver que ca se casse des ostis de patterns. J'écris avec 8 millions de fautes, tant pis. J'écris sans structure, tant pis.
Pour une fois c'est real. Pour une osti de fois sur ce blog, j'essaie d'impressioner no fucking one. Je suis moi avec toute la laideur que ca implque. Tant pis osti, tant pis. Je devrais pas écouter cette chanson là sur repeat. Mais ca me carbure à cracher du beurk dans le pire des mondes sur Terre. Pis vous, vous lisez ça pénard sur votre chaise en vous disant: Oups, la petite a pété un cable.
Plus qu'un. Je les ai tous débranchés. BIP. Erreur. J'essaie de tous les garder brancher.
Je veux aussi en profiter pour vous présenter un concept: l'amour à distance après 4 jours et demi de fréquentation.
CARPE DIEM.
Fuck it.
Fuck it sérieux.
De la marde.
Je vais partir no matter what.
Ya une petite destinée dans ce qu'on appelle le chemin de la vie et je vais la suivre. Pour une osti de fois je me mentirai pas.
Pour vrai ca apaise un peu écrire sans masque, sans voile, sans pudeur. Avec une petite peur des «conséquences» but who cares.
Who cares.
Tu veux mourir quand personne se soucie de ce que tu peux bien faire ou penser.
Mais tu veux aussi mourir quand t'as l'impression que tout le monde veut ton bien.
JE SUIS UNE HUMAINE.
Pire que vous. For real.
Mais je vais partir.
Partir.
Deux mois.
Partir.
Promis.
À moi, pour moi; partir.
Parce que malgré tous les sacres cest ce que je veux. Réellement. Au-dela de ce petit coin perdu virtuel.
dimanche 22 février 2009
Joli chaos.
Le film s'est terminé à 1oh43. Je viens de rentrer chez moi; il est 1h35. Le calcul est simple: je t'aime.
On est encore le 21 février, mais c'est une toute autre journée. Entre le aurevoir dans ta voiture et le moment où j'écris ces lignes, j'ai eu le temps de faire le ménage de ma chambre, de résoudre 16 équations différentielles et de manger des biscuits froids. J'ai surtout eu le temps de me repasser à l'infini la soirée d'hier dans chaque détail, en pesant sur pause lors des plus jolis moments. Et en restant sur pause pour un instant qui a probablement duré 1 seconde et demi. Simplement le temps que tu me chuchotes Carpe Diem à l'oreille. Sur le moment je n'ai pas su comment réagir, tiraillée entre l'envie de pleurer quatre mers Méditéranées et celui d'aller accrocher mon sourire à mes oreilles. Et encore aujourd'hui, je dois avouer que j'ai l'esprit confus, comme rempli de mille fourmis qui engourdissent tout raisonnement logique. J'ai une irrésistible envie de dire qu'importe la France, ces deux mois, cet éloignement. Qu'importe qu'on passe deux mois à 8 millions de kilomètres l'un de l'autre; on s'aime. Mais j'ai aussi un désir tapi sous un tas de convictions déchues qui me hurle de faire ce que je m'étais promis que je ne ferais jamais: jamais je ne règlerais ma vie, mes projets, mes ambitions en fonction de quelqu'un d'autre. Que jamais je ne m'empêcherais de faire quoi que ce soit pour quelqu'un. Féminisme, pure égoïsme, indépendantisme ou simple ignorance du mot amour. Je ne sais. Mais j'opte tout de même pour la dernière proposition. Je n'aurais jamais pensé que quelqu'un serait assez fort pour me sortir de mes convictions de fille indépendant, limite ermite, écrivant sur l'amour en étant convaincue que cela ne resterait que fiction. De la jolie fiction. Mais tu as été assez fort. Et tu es même assez fort pour me pousser loin de ça et m'amener vers un moi tout de même plus sauvage mais totalement sociable quand tu es à mes côtés. Non seulement ça, mais tu as réussi à me faire devenir dépendante de toi un peu plus chaque jour. Un véritable tour de force si on considère que je me tanne habituellement après 28 secondes. Tu es fort. Vraiment. Et ça me fait chier. Je me surprends même à souhaiter recevoir une lettre me disant qu'ils ont choisi quelqu'un d'autre pour ce voyage, simplement pour avoir une excuse pour vivre avec toi un été d'amour. Tu es terrible. Terriblement génial dans toutes les atrocités de remise en question que tu me fais vivre. Carpe Diem. C'est bien ce que tu m'as dit?
- Tu connais Carpe Diem Sandrine? Je t'aime.
C'est à ce moment que j'ai eu le goût de pleurer/rire/te sauter au visage/t'embrasser/être ailleurs/rester là toute ma vie. C'est maintenant que je me rends compte que je n'arrive jamais à me souvenir de nos soirées de façon chronologique. Mais je peux tout de même te dire que c'est quand tu m'as dit:
- Je suis malade Sandrine, j'ai une maladie. À chaque fois que tu es dans mes bras, je ne peux pas te lâcher.
Que c'est quand tu m'as dit ça que j'ai sur que je voulais te rendre malade sans fin, question qu'on soit deux dans cette douce-amère maladie qu'on appelle l'amour.
& si jamais j'ai l'opportunité, je partirai. Promis. Pour moi. Promis. Avec le sourire. Promis aussi.
[...]
- J'ai passé le plus beau jour de ma vie. Et je n'arrive pas à comprendre comment vous pouvez peindre l'invisible.
- Cela seul mérite qu'on s'y attarde. L'invisible et l'infini. Pourquoi peindre des objets qui ont un contour?
- De quelle façon vous y prenez-vous pour réussir quelque chose de limpide avec de la matière opaque?
- Il faut du bruit pour entendre le silence.
[...]
Lorsque j'étais une euvre d'art, Eric-Emmanuel Schmitt
On est encore le 21 février, mais c'est une toute autre journée. Entre le aurevoir dans ta voiture et le moment où j'écris ces lignes, j'ai eu le temps de faire le ménage de ma chambre, de résoudre 16 équations différentielles et de manger des biscuits froids. J'ai surtout eu le temps de me repasser à l'infini la soirée d'hier dans chaque détail, en pesant sur pause lors des plus jolis moments. Et en restant sur pause pour un instant qui a probablement duré 1 seconde et demi. Simplement le temps que tu me chuchotes Carpe Diem à l'oreille. Sur le moment je n'ai pas su comment réagir, tiraillée entre l'envie de pleurer quatre mers Méditéranées et celui d'aller accrocher mon sourire à mes oreilles. Et encore aujourd'hui, je dois avouer que j'ai l'esprit confus, comme rempli de mille fourmis qui engourdissent tout raisonnement logique. J'ai une irrésistible envie de dire qu'importe la France, ces deux mois, cet éloignement. Qu'importe qu'on passe deux mois à 8 millions de kilomètres l'un de l'autre; on s'aime. Mais j'ai aussi un désir tapi sous un tas de convictions déchues qui me hurle de faire ce que je m'étais promis que je ne ferais jamais: jamais je ne règlerais ma vie, mes projets, mes ambitions en fonction de quelqu'un d'autre. Que jamais je ne m'empêcherais de faire quoi que ce soit pour quelqu'un. Féminisme, pure égoïsme, indépendantisme ou simple ignorance du mot amour. Je ne sais. Mais j'opte tout de même pour la dernière proposition. Je n'aurais jamais pensé que quelqu'un serait assez fort pour me sortir de mes convictions de fille indépendant, limite ermite, écrivant sur l'amour en étant convaincue que cela ne resterait que fiction. De la jolie fiction. Mais tu as été assez fort. Et tu es même assez fort pour me pousser loin de ça et m'amener vers un moi tout de même plus sauvage mais totalement sociable quand tu es à mes côtés. Non seulement ça, mais tu as réussi à me faire devenir dépendante de toi un peu plus chaque jour. Un véritable tour de force si on considère que je me tanne habituellement après 28 secondes. Tu es fort. Vraiment. Et ça me fait chier. Je me surprends même à souhaiter recevoir une lettre me disant qu'ils ont choisi quelqu'un d'autre pour ce voyage, simplement pour avoir une excuse pour vivre avec toi un été d'amour. Tu es terrible. Terriblement génial dans toutes les atrocités de remise en question que tu me fais vivre. Carpe Diem. C'est bien ce que tu m'as dit?
- Tu connais Carpe Diem Sandrine? Je t'aime.
C'est à ce moment que j'ai eu le goût de pleurer/rire/te sauter au visage/t'embrasser/être ailleurs/rester là toute ma vie. C'est maintenant que je me rends compte que je n'arrive jamais à me souvenir de nos soirées de façon chronologique. Mais je peux tout de même te dire que c'est quand tu m'as dit:
- Je suis malade Sandrine, j'ai une maladie. À chaque fois que tu es dans mes bras, je ne peux pas te lâcher.
Que c'est quand tu m'as dit ça que j'ai sur que je voulais te rendre malade sans fin, question qu'on soit deux dans cette douce-amère maladie qu'on appelle l'amour.
& si jamais j'ai l'opportunité, je partirai. Promis. Pour moi. Promis. Avec le sourire. Promis aussi.
[...]
- J'ai passé le plus beau jour de ma vie. Et je n'arrive pas à comprendre comment vous pouvez peindre l'invisible.
- Cela seul mérite qu'on s'y attarde. L'invisible et l'infini. Pourquoi peindre des objets qui ont un contour?
- De quelle façon vous y prenez-vous pour réussir quelque chose de limpide avec de la matière opaque?
- Il faut du bruit pour entendre le silence.
[...]
Lorsque j'étais une euvre d'art, Eric-Emmanuel Schmitt
jeudi 19 février 2009
stand by me & la voiture magique.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture. Il faisait plutôt froid mais on avait tout de même décidé d'ouvrir ton toit. Tu avais tes Ray Barn sur le nez et moi les mains gelées. On allait vers Saint-Hyacinthe; direction cégep. Tu avais tout aussi envie que moi d'aller à tes cours; aucunement.
Il y avait Oasis qui jouait das ta voiture et ma tête qui s'amusait à imaginer toutes sortes de plans pour ne pas aller à ce cours de physique.
-Oli, quand il y aura la rue du cégep, tu continueras tout droit.
Je ne savais pas trop si je disais cela en blague et je savais encore moins comment tu allais l'interpréter. Tu m'as écouté à la lettre. On a continué tout droit et tant pis pour cet examen de physique et pour ton cours de maths.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture et une douce folie qui planait dans mon coeur. On se sentait rebelles, on l'était un peu. Tu avais le coeur qui battait un peu plus vite que d'habitude, c'était merveilleux à entendre. On a roulé assez longtemps pour se perdre un peu, pour avoir besoin d'arrêter 3 fois aux toilettes.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture et un roadtrip improvisé, pour se faire croire que c'était le printemps, pour se faire croire qu'on partirait vraiment en Angleterre cet été. On s'est stationné dans une vieille halte routière, je t'ai payé le pire des hots-dogs et on est retourné dans la voiture. J'ai baissé mon banc jusqu'à être presque couché, et tu as joué au psychologue. J'ai commencé par te raconter n'importe quoi, incapable de sortir quelque chose de réellement senti. J'ai tout de même fini par te dire le mot doute, tu as arrêté de parler, on s'est regardé et tu m'as dit de continuer. Je t'ai dit tout ce qui me pesait sur le coeur, qui faisait descendre celui-ci jusque dans mes pieds.
-Ça m'empêche d'avancer Oli, je doute de ton amour pour moi, de mon amour pour toi, de moi, de mes convictions, de tout ce que je m'étais promis que je ne serais jamais.
Tu ne savais pas quoi dire, j'avais encore une fois l'impression d'en avoir dit tellement trop. Tu as relevé mon siège, tes mains ont doucement kidnappé mon visage et tes yeux ont pris les miens en otage.
-Je t'adore.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture et le doute qui partait peu à peu. On a fait demi-tour, sweet home. Tu es venu me reconduire chez moi, comme si rien n'était, comme si la journée qu'on venait de vivre faisait partie d'une autre dimension. Je t'ai embrassé, je suis sortie de la voiture et je suis allée souper chez moi. Comme si de rien était. Comme si tout ça ne s'était passé que dans ma tête.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture et pendant une toute petite journée, on a laissé les conventions à la populace pour que nos coeur crient un peu ensemble, pour réussir à trouver un prétexte pour délier nos langues et vider nos yeux de toutes les larmes.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture mais j'ai réellement été à mon cours de physique. Tu as réellement été à ton cours de maths. Et j'aimerais tant que, desfois, on soit rebels. Juste assez pour ne pas tourner sur cette rue, pour ne pas aller dans ce gros batiment blanc, pour ne pas avoir à quitter cette voiture magique.
Il y avait Oasis qui jouait das ta voiture et ma tête qui s'amusait à imaginer toutes sortes de plans pour ne pas aller à ce cours de physique.
-Oli, quand il y aura la rue du cégep, tu continueras tout droit.
Je ne savais pas trop si je disais cela en blague et je savais encore moins comment tu allais l'interpréter. Tu m'as écouté à la lettre. On a continué tout droit et tant pis pour cet examen de physique et pour ton cours de maths.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture et une douce folie qui planait dans mon coeur. On se sentait rebelles, on l'était un peu. Tu avais le coeur qui battait un peu plus vite que d'habitude, c'était merveilleux à entendre. On a roulé assez longtemps pour se perdre un peu, pour avoir besoin d'arrêter 3 fois aux toilettes.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture et un roadtrip improvisé, pour se faire croire que c'était le printemps, pour se faire croire qu'on partirait vraiment en Angleterre cet été. On s'est stationné dans une vieille halte routière, je t'ai payé le pire des hots-dogs et on est retourné dans la voiture. J'ai baissé mon banc jusqu'à être presque couché, et tu as joué au psychologue. J'ai commencé par te raconter n'importe quoi, incapable de sortir quelque chose de réellement senti. J'ai tout de même fini par te dire le mot doute, tu as arrêté de parler, on s'est regardé et tu m'as dit de continuer. Je t'ai dit tout ce qui me pesait sur le coeur, qui faisait descendre celui-ci jusque dans mes pieds.
-Ça m'empêche d'avancer Oli, je doute de ton amour pour moi, de mon amour pour toi, de moi, de mes convictions, de tout ce que je m'étais promis que je ne serais jamais.
Tu ne savais pas quoi dire, j'avais encore une fois l'impression d'en avoir dit tellement trop. Tu as relevé mon siège, tes mains ont doucement kidnappé mon visage et tes yeux ont pris les miens en otage.
-Je t'adore.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture et le doute qui partait peu à peu. On a fait demi-tour, sweet home. Tu es venu me reconduire chez moi, comme si rien n'était, comme si la journée qu'on venait de vivre faisait partie d'une autre dimension. Je t'ai embrassé, je suis sortie de la voiture et je suis allée souper chez moi. Comme si de rien était. Comme si tout ça ne s'était passé que dans ma tête.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture et pendant une toute petite journée, on a laissé les conventions à la populace pour que nos coeur crient un peu ensemble, pour réussir à trouver un prétexte pour délier nos langues et vider nos yeux de toutes les larmes.
Il y avait Oasis qui jouait dans ta voiture mais j'ai réellement été à mon cours de physique. Tu as réellement été à ton cours de maths. Et j'aimerais tant que, desfois, on soit rebels. Juste assez pour ne pas tourner sur cette rue, pour ne pas aller dans ce gros batiment blanc, pour ne pas avoir à quitter cette voiture magique.
lundi 16 février 2009
i'm gonna start a revolution from my bed.
J'ai envie d'un printemps, de toi et moi sans restriction. J'ai envie de nos Ray Barns sur le nez, le toit ouvrant et ma bouche sur chacune des étoiles. J'ai envie que nos manteaux prennent le bord et qu'on soit mort de froid dans le gazon humide. J'ai envie d'un printemps amoureux, comme ceux qu'on voit dans les films mais sans le côté fake. J'ai envie de promenades sur la rue Saint-Paul, de boutiques d'art déco et d'architecture qui t'enivre. J'ai envie d'un fou rire à cause de 14 pouces carré de neige qui n'a pas voulu fondre. J'ai envie d'un printemps qui monte à la tête, de surprise partys, de films à moitié regardés, enfouis dans ton divan. J'ai envie de printemps, de cette semaine de relache, de tes parents en voyage, de cette visite au musée.
J'ai envie de printemps, no matter what. En autant que tu y sois présent, que tu te fasses acteur principal de mon long métrage à petit budget. J'ai envie de printemps mais je me plais bien à geler en hiver avec toi à mes côtés, de cette Saint-Valentin pas si cheap, de la carte que j'étais trop gênée de te donner. Et chaque jour je t'aime un peu plus, et chaque jour j'ai un peu plus peur.
Don't look back in anger i heard you said.
Je veux jamais avoir à regarder en arrière. Je veux que notre amour ne se conjugue qu'au futur. & un jour j'arriverai à maitriser la conjugaison du temps présent.
J'ai envie de printemps, no matter what. En autant que tu y sois présent, que tu te fasses acteur principal de mon long métrage à petit budget. J'ai envie de printemps mais je me plais bien à geler en hiver avec toi à mes côtés, de cette Saint-Valentin pas si cheap, de la carte que j'étais trop gênée de te donner. Et chaque jour je t'aime un peu plus, et chaque jour j'ai un peu plus peur.
Don't look back in anger i heard you said.
Je veux jamais avoir à regarder en arrière. Je veux que notre amour ne se conjugue qu'au futur. & un jour j'arriverai à maitriser la conjugaison du temps présent.
Et juste parce que ça rapport:
je me demande bien ce que je pourrais faire de ma vie. Artiste-responsable-sensible-insécure. Oups. Je ne suis pas dans le catalogue des personnalités qui existent. Eh merde.
jeudi 12 février 2009
Sans lien ni coup sur ou jeu de mots pourri.
J'admire nos deux êtres en suspension, nos deux coeurs incapables de faire autrement que s'aimer. J'admire ton corps qui flotte auprès du mien, soulevé par l'amour que je te porte. Mon coeur, mon corps, la fusion de ton esprit au mien; tout ça crée un amalgame de la grande des beauté.
& puis beurk. Pour la première fois de ma vie, j'ai un amour qui rime avec concret. J'ai donc envie d'en parler en termes concrets, en termes qui sentent autre chose que la Saint-Valentin cheap. J'ai aussi envie d'en parler parce que tu es une source inépuisable d'inspiration.
Mais malgré toute l'évolution, je sens que je tourne en rond. Dans mes mots à tout de moins. Des mots incapables de faire autre chose que de s'extasier devant le bonheur que tu m'apportes, la sérénité que tu me donnes, la personne que tu es. Tout simplement.
Je n'ai pas de définition de l'amour. Beaucoup par lacheté mais aussi parce qu'il m'est très difficile de mettre des mots sur ce qui change à chaque jour, chaque regard, chaque minute, chaque toucher. C'est aussi que je ne veux définir ce qui m'emplit, je ne veux mettre aucune limite à la seule chose à laquelle je laisserais prendre toute la place. Je n'ai aucune envie de mettre en cage l'amour, le notre. Je veux qu'il sente la liberté à des milles à la ronde. Je préfère qu'on se fasse notre propre définition de ce mot, qu'on soit les porte-étendars d'un sentiment complexe.
Je suis d'ailleurs convaincue que l'amour est la porte à tous les autres sentiments. La peur, le doute, la colère, la jalousie, la souffrance, la peine, la frustration, la déception. Mais aussi la joie, le bonheur, la simplicité, la générosité, la sincérité, la sérénité, la paix, l'harmonie, l'excitation, la sympathie.
Les fleurs qui pourraient me pousser dans les cheveux, je te les donnerais toutes. En prenant même la peine d'en faire un bouquet. Je te donnerais toutes les étoiles dans mes yeux, les papillons dans mon ventre, le Soleil dans mon coeur. Tous ces éléments qui façonnent mon payasage, à ton image, à nos couleurs. Un tableau qui doit valoir une vraie fortune. Il n'y a pas de tableau plus sincère, plus empreint d'amour. De respect. Un tableau qui flirte avec l'irréalité, qui baise doucement avec la fiction mais qui respire la réalité. Un tableau qui transcende les genres, les goûts, les styles. Un tableau qui est notre unicité.
La beauté qui nous unit. La beauté qui est probablement la chose la plus relative qui soit. Mais tu es la relativité de ma beauté absolue.
Et je sais que tu n'as pas beaucoup de temps. Alors je vais te résumer tout ce bla-bla, ce babillage de fille follement amoureuse jouant à l'indépendante:
Je t'aime.
& puis beurk. Pour la première fois de ma vie, j'ai un amour qui rime avec concret. J'ai donc envie d'en parler en termes concrets, en termes qui sentent autre chose que la Saint-Valentin cheap. J'ai aussi envie d'en parler parce que tu es une source inépuisable d'inspiration.
Mais malgré toute l'évolution, je sens que je tourne en rond. Dans mes mots à tout de moins. Des mots incapables de faire autre chose que de s'extasier devant le bonheur que tu m'apportes, la sérénité que tu me donnes, la personne que tu es. Tout simplement.
Je n'ai pas de définition de l'amour. Beaucoup par lacheté mais aussi parce qu'il m'est très difficile de mettre des mots sur ce qui change à chaque jour, chaque regard, chaque minute, chaque toucher. C'est aussi que je ne veux définir ce qui m'emplit, je ne veux mettre aucune limite à la seule chose à laquelle je laisserais prendre toute la place. Je n'ai aucune envie de mettre en cage l'amour, le notre. Je veux qu'il sente la liberté à des milles à la ronde. Je préfère qu'on se fasse notre propre définition de ce mot, qu'on soit les porte-étendars d'un sentiment complexe.
Je suis d'ailleurs convaincue que l'amour est la porte à tous les autres sentiments. La peur, le doute, la colère, la jalousie, la souffrance, la peine, la frustration, la déception. Mais aussi la joie, le bonheur, la simplicité, la générosité, la sincérité, la sérénité, la paix, l'harmonie, l'excitation, la sympathie.
Les fleurs qui pourraient me pousser dans les cheveux, je te les donnerais toutes. En prenant même la peine d'en faire un bouquet. Je te donnerais toutes les étoiles dans mes yeux, les papillons dans mon ventre, le Soleil dans mon coeur. Tous ces éléments qui façonnent mon payasage, à ton image, à nos couleurs. Un tableau qui doit valoir une vraie fortune. Il n'y a pas de tableau plus sincère, plus empreint d'amour. De respect. Un tableau qui flirte avec l'irréalité, qui baise doucement avec la fiction mais qui respire la réalité. Un tableau qui transcende les genres, les goûts, les styles. Un tableau qui est notre unicité.
La beauté qui nous unit. La beauté qui est probablement la chose la plus relative qui soit. Mais tu es la relativité de ma beauté absolue.
Et je sais que tu n'as pas beaucoup de temps. Alors je vais te résumer tout ce bla-bla, ce babillage de fille follement amoureuse jouant à l'indépendante:
Je t'aime.
Je suis meilleure que toi. Blah
C'est quand tu es accolé au pied du mur que tu souhaites que les choses se soient passées différement. C'est quand il est vraiment impossible de reculer que tu désires retourner en arrière pour tout changer. Et c'est à ce même moment que tu as envie de tout laisser pour repartir à zéro. Ou à neuf. Quelque part entre 0 et 9, mais pas trop au milieu parce que tu as envie d'extrêmes. Tu as envie d'extrêmes mais tu as surtout un besoin immense de te prouver à toi-même, de te découvrir. Même si ta vie est un charme. Tu dois chambouler ta vie. Pourquoi? Parce que c'est beaucou plus simple faire ça que de regarder ce qui cloche et le régler. T'ouvrir les yeux sur ta quotidienne réalité, ce n'est pas quelque chose de facile. Il est tellement plus simple de te fermer les yeux, de sauter dans le vide & l'inconnu et de panser les blessures superficielles mais tellement apparentes. Évidemment, fermer les yeux sur ta quotidienne réalité, ne pas sauter dans le vide, c'est plus facile que tout. Et c'est ce que je fais. En n'oubliant pas de faire la morale aux autres.
lundi 9 février 2009
J'écris parce que je devrais travailler. Double.
Petit, tu as changé du tout au tout. Tes yeux sont devenus plus bleus que le ciel en plein mois de juillet, tes cheveux plus noirs que ce même ciel le soir de la Saint-Jean. Tu as maintenant une craque entre les dents, ce qui te rend sympathique comme rien au monde quand tu souris. Tu ris comme si chaque fois était une surprise. Tu n'as plus de tee-shirts colorés, mais de jolies chemises mauves et des lunettes Gucci. Tu es beau comme l'automne peut l'être, amoureux comme le printemps explosif, intense comme l'hiver à -40, doux comme l'été qu'on a pas encore vécu ensemble. Petit, tu es plus qu'une description, tu ne te bornes pas à être un paquet d'adjectifs.
Petit, je t'écris parce que je devrais travailler mais surtout parce que la soirée de vendredi était divine et que je suis incapable de garder ça pour moi; ça ferait exploser le réservoir à bonheur que j'ai plaqué sur mon coeur. J'étais sur un nuage Petit, un vrai. J'en t'en ai même lancé au visage pour te faire rire, et ça a fonctionné. Il y avait ce restaurant trop cher pour ce que c'est et ton visage qui avait changé de forme quand tu as compris qu'on serait plus que quatre pour partager ce repas. Tu m'as regardé comme pour me demander si cela était vraiment réel. Je savais que je n'avais pas à parler; le compresseur qui avait pris la place de ta main m'avait fait comprendre que tu étais au paradis. Et on s'est ramassé au casino, avec des gens pouilleux et nous, moi, toi, tes amis, habillés comme si on sortait direct d'une pub de Dolce & Gabbana. Tu as gagné assez d'argent pour: «que je te sorte dans le plus beau des restos Sandrine». Mais ce qu'on a fait a si peu d'importance. J'ai réalisé ce soir là que tu étais le plus beau, malgré tout, et que je t'aimais réellement.
Et j'ai aujourd'hui compris que j'aurai beau essayé 1ooo fois, je ne réussirai jamais à t'écrire quelque chose d'assez beau pour te faire le portrait de l'amour que je ressens pour toi. J'essaierai donc Petit de mettre les mots les uns à la suite des autres, de la manière la plus sincère possible, pour que tu comprennes que je n'ai jamais aimé quelqu'un autant que toi. Pour vrai.
& n'essaye pas de saisir l'ampleur de l'amour que mon coeur te porte Petit. Je n'ai moi-même pas encore réalisé à quel point mon coeur s'était amouraché du tien, à quel point je peux difficilement me passer de toi. Je ne veux surtout pas finir ceci en t'écrivant je t'aime car ce serait beaucoup trop cliché. Je te dirai donc; `
À toi pour toujours, thug.
& merci pour la prise de conscience non-voulue. Je ne suis pas un adulte qui joue à l'enfant mais un enfant qui ne peut faire autrement que de ne pas être adulte. Merci de m'avoir ouvert les yeux sur la cohabitation de deux entités si différentes. Merci d'avoir réconcilié ma maturité avec mon coeur. Merci. Tu ne le sais pas, mais merci. Un jour je te le dirai.
Petit, je t'écris parce que je devrais travailler mais surtout parce que la soirée de vendredi était divine et que je suis incapable de garder ça pour moi; ça ferait exploser le réservoir à bonheur que j'ai plaqué sur mon coeur. J'étais sur un nuage Petit, un vrai. J'en t'en ai même lancé au visage pour te faire rire, et ça a fonctionné. Il y avait ce restaurant trop cher pour ce que c'est et ton visage qui avait changé de forme quand tu as compris qu'on serait plus que quatre pour partager ce repas. Tu m'as regardé comme pour me demander si cela était vraiment réel. Je savais que je n'avais pas à parler; le compresseur qui avait pris la place de ta main m'avait fait comprendre que tu étais au paradis. Et on s'est ramassé au casino, avec des gens pouilleux et nous, moi, toi, tes amis, habillés comme si on sortait direct d'une pub de Dolce & Gabbana. Tu as gagné assez d'argent pour: «que je te sorte dans le plus beau des restos Sandrine». Mais ce qu'on a fait a si peu d'importance. J'ai réalisé ce soir là que tu étais le plus beau, malgré tout, et que je t'aimais réellement.
Et j'ai aujourd'hui compris que j'aurai beau essayé 1ooo fois, je ne réussirai jamais à t'écrire quelque chose d'assez beau pour te faire le portrait de l'amour que je ressens pour toi. J'essaierai donc Petit de mettre les mots les uns à la suite des autres, de la manière la plus sincère possible, pour que tu comprennes que je n'ai jamais aimé quelqu'un autant que toi. Pour vrai.
& n'essaye pas de saisir l'ampleur de l'amour que mon coeur te porte Petit. Je n'ai moi-même pas encore réalisé à quel point mon coeur s'était amouraché du tien, à quel point je peux difficilement me passer de toi. Je ne veux surtout pas finir ceci en t'écrivant je t'aime car ce serait beaucoup trop cliché. Je te dirai donc; `
À toi pour toujours, thug.
& merci pour la prise de conscience non-voulue. Je ne suis pas un adulte qui joue à l'enfant mais un enfant qui ne peut faire autrement que de ne pas être adulte. Merci de m'avoir ouvert les yeux sur la cohabitation de deux entités si différentes. Merci d'avoir réconcilié ma maturité avec mon coeur. Merci. Tu ne le sais pas, mais merci. Un jour je te le dirai.
jeudi 5 février 2009
Casino bling-bling, claque dans face paf-paf.
Je ne sais pas combien de fois je t'ai dit je t'aime. Surement 1ooo ou même plutôt 1673. Un peu entre les deux, mais peu importe. Je te l'ai dit à répétition, tu pourrais mourir ensevli en-dessous de cette pile de mots. Ils sont trois, sont supposés représenter la vie et sortent de ma bouche à un rythme incroyable.
Ils sont desfois garrochés, souvent balancés sans grande délicatesse, mais avec une tendresse à en émouvoir le plus solide coeur de pierre. Ils sont parfois chuchotés, langoureux. n peut même O peut même sentir leur chaleur.
Ils sont tous sincères, transpirent la vérité. Ils te collent un sourire à la figure, je les dis avec l'envie de rire et de conquérir le monde. Ça me torpille le coeur à chaque fois qu'ils quittent ma bouche pour se rendre à ton oreille.
Je m'amuse quelques fois à les massacrer, à les transformer en je te aime. Ils deviennent temporairement espagnol, allemand et tu réussis même à me le dire en suédois, ou je ne sais quoi.
Ils sont tantôt enfantins, tantôt passionés, mais avec toujours cette petite pulsion mi-égoïste, mi-amoureuse. Il n'y a en pas deux pareils, chacun possédant, ou pas, quelque chose de spécial.
Mais je ne peux pas oublier la première fois que tu me l'as dit.
C'était l'endroit le moins romantique que cette Terre ait pu trouver. Comme si le destin avait voulu nous tester, voir si c'était vraiment notre amour qui parlait. La musique était plus forte qu'il est même possible d'envisager. Il y avait du monde à revendre, du maquillage sur chaque pouce carré de peau. C'était chaud, bruyant, collant, laid. Mais j'étais ailleurs. Quelque part entre le 7e et le 8e ciel, je ne sais même plus. Il n'y avait que toi. On me poussait dans le dos, criait dans les oreilles. J'avais de la bière sur mon chandail noir, des pieds qui dansaient en écrasant les miens. Mais je ne sentais que tes mains sur mes hanches, tes lèvres contre les miennes. Je t'ai hurlé à l'oreille:
- O., j'ai une question plate. Ça veut dire quoi pour toi, ça?
Tu as ris. J'avais le don de gâcher les moments où le silence s'imposait de lui-même.
- Je t'aime Sandrine.
C'était sorti sans avertissement. J'ai fait le saut, mon coeur est allé rejoindre ma tête, a retrouvé sa place initiale mais a quand même réussi à faire 4 tours. Tu l'avais surement gueulé, mais il y avait tellement de bruit que j'avais l'impression que tu l'avais doucement chuchoté à mon oreille droite. Je te sentais en attente d'une réponse ou je ne sais quoi.
& le reste est flou. Je l'ai conté, écrit, et dit 1ooo fois. Je pourrais en parler pendant encore 4 ans. Mais j'ai envie d'avoir autre chose à raconter. Des histoires de casino pourri, d'inconnus d'autobus, de café étudiant avec des gens tellement trop cégep, des séances d'étude de chimie, de rencontres avec papa-maman, de spectacle rempli de sous-entendus, des mardis soirs ésotériques aux PresseCafé, de ta main dans la mienne dans ces corridors qui ont l'air de se vider quand je suis avec toi, de mon ex qui me dit qu'on était cute, de ton amie que tu hais.
De tous ces moments que nous n'avons pas encore vécus. De ceux que je prends pour acquis. Pour les 536 projets, à plus ou moins long terme. Pour tes yeux qui ont acceptés les miens.
Pour ces textes ennuyants à lire & je m'en excuse.
Ils sont desfois garrochés, souvent balancés sans grande délicatesse, mais avec une tendresse à en émouvoir le plus solide coeur de pierre. Ils sont parfois chuchotés, langoureux. n peut même O peut même sentir leur chaleur.
Ils sont tous sincères, transpirent la vérité. Ils te collent un sourire à la figure, je les dis avec l'envie de rire et de conquérir le monde. Ça me torpille le coeur à chaque fois qu'ils quittent ma bouche pour se rendre à ton oreille.
Je m'amuse quelques fois à les massacrer, à les transformer en je te aime. Ils deviennent temporairement espagnol, allemand et tu réussis même à me le dire en suédois, ou je ne sais quoi.
Ils sont tantôt enfantins, tantôt passionés, mais avec toujours cette petite pulsion mi-égoïste, mi-amoureuse. Il n'y a en pas deux pareils, chacun possédant, ou pas, quelque chose de spécial.
Mais je ne peux pas oublier la première fois que tu me l'as dit.
C'était l'endroit le moins romantique que cette Terre ait pu trouver. Comme si le destin avait voulu nous tester, voir si c'était vraiment notre amour qui parlait. La musique était plus forte qu'il est même possible d'envisager. Il y avait du monde à revendre, du maquillage sur chaque pouce carré de peau. C'était chaud, bruyant, collant, laid. Mais j'étais ailleurs. Quelque part entre le 7e et le 8e ciel, je ne sais même plus. Il n'y avait que toi. On me poussait dans le dos, criait dans les oreilles. J'avais de la bière sur mon chandail noir, des pieds qui dansaient en écrasant les miens. Mais je ne sentais que tes mains sur mes hanches, tes lèvres contre les miennes. Je t'ai hurlé à l'oreille:
- O., j'ai une question plate. Ça veut dire quoi pour toi, ça?
Tu as ris. J'avais le don de gâcher les moments où le silence s'imposait de lui-même.
- Je t'aime Sandrine.
C'était sorti sans avertissement. J'ai fait le saut, mon coeur est allé rejoindre ma tête, a retrouvé sa place initiale mais a quand même réussi à faire 4 tours. Tu l'avais surement gueulé, mais il y avait tellement de bruit que j'avais l'impression que tu l'avais doucement chuchoté à mon oreille droite. Je te sentais en attente d'une réponse ou je ne sais quoi.
& le reste est flou. Je l'ai conté, écrit, et dit 1ooo fois. Je pourrais en parler pendant encore 4 ans. Mais j'ai envie d'avoir autre chose à raconter. Des histoires de casino pourri, d'inconnus d'autobus, de café étudiant avec des gens tellement trop cégep, des séances d'étude de chimie, de rencontres avec papa-maman, de spectacle rempli de sous-entendus, des mardis soirs ésotériques aux PresseCafé, de ta main dans la mienne dans ces corridors qui ont l'air de se vider quand je suis avec toi, de mon ex qui me dit qu'on était cute, de ton amie que tu hais.
De tous ces moments que nous n'avons pas encore vécus. De ceux que je prends pour acquis. Pour les 536 projets, à plus ou moins long terme. Pour tes yeux qui ont acceptés les miens.
Pour ces textes ennuyants à lire & je m'en excuse.
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