Petit, t'as récidivé. T'as joué au gentleman, au gars à la cravate, au galant, au grand garçon au coeur d'enfant, au gars poli & bien élevé. Et ça a marché à la perfection. C'était plus classe que le Titanic, moins tragique. Plus quétaine qu'un bouquin Arlequin mais aussi beaucoup plus senti. Une ligne de milieu parfaitement trouvé, un milieu qui goûte tout sauf le neutre. C'était magique mais pas truqué. Les truffes & le champagne.
- C'est du vrai Petit pois.
Je ne savais même plus. Les bulles m'étaient montées à la tête, ton odeur au coeur. J'aurais pu mourir là en ayant atteint, l'instant d'un moment, le parfait bonheur. Réellement. J'avais perdu tout style, toute convention. Ta cravate s'était vite trouvée amie avec mes talons hauts. Pour un bref moment, j'étais tout sauf une enfant, t'étais tout sauf petit, on ressemblait à tout sauf au couple de Juno. On transpirait l'adultes, sans l'adulterie, et ça sentait bon. Pour la première fois. Une odeur à en tomber fou. La tête, le coeur, l'âme, l'esprit, tous ces mots vident de sens réels, avaient soudain une définition des plus concrètes. On ne parlait pas d'affaires et d'économie mais c'était tout comme.
- Petit, t'es le plus grand des hommes aujourd'hui.
On riait, mais ce n'était pas comme d'habitude. Ce n'était pas léger et cristallin. C'était plutôt un gros diamant, pur, qui devait valoir une fortune. Tu l'avais pris au fond de la gorge et tu le laissais sortir à chacune de mes phrases. Je l'attrapais, avec comme dernière idée, de le vendre.
Je ne sais pas si c'était un moment unique, complètement différent des autres et qui n'allait jamais se reproduire. Mais c'était si peu important. On avait mis le doigt sur ce qui faisait que tant de gens avaient l'air heureux d'être adultes. Et ce n'était pas mauvais. Au contraire.
Je ne sais pas si on y prendra goût. Mais est-ce vraiment important? Est-on vraiment obligé de définir ce qu'on est, de tout nommer, de tout décrire?
Je ne crois pas Petit. Je suis même plutôt sure que non. Et je reste convaincue d'une chose: t'as cravate bleue laitte t'allait à ravir.
- C'est du vrai Petit pois.
Je ne savais même plus. Les bulles m'étaient montées à la tête, ton odeur au coeur. J'aurais pu mourir là en ayant atteint, l'instant d'un moment, le parfait bonheur. Réellement. J'avais perdu tout style, toute convention. Ta cravate s'était vite trouvée amie avec mes talons hauts. Pour un bref moment, j'étais tout sauf une enfant, t'étais tout sauf petit, on ressemblait à tout sauf au couple de Juno. On transpirait l'adultes, sans l'adulterie, et ça sentait bon. Pour la première fois. Une odeur à en tomber fou. La tête, le coeur, l'âme, l'esprit, tous ces mots vident de sens réels, avaient soudain une définition des plus concrètes. On ne parlait pas d'affaires et d'économie mais c'était tout comme.
- Petit, t'es le plus grand des hommes aujourd'hui.
On riait, mais ce n'était pas comme d'habitude. Ce n'était pas léger et cristallin. C'était plutôt un gros diamant, pur, qui devait valoir une fortune. Tu l'avais pris au fond de la gorge et tu le laissais sortir à chacune de mes phrases. Je l'attrapais, avec comme dernière idée, de le vendre.
Je ne sais pas si c'était un moment unique, complètement différent des autres et qui n'allait jamais se reproduire. Mais c'était si peu important. On avait mis le doigt sur ce qui faisait que tant de gens avaient l'air heureux d'être adultes. Et ce n'était pas mauvais. Au contraire.
Je ne sais pas si on y prendra goût. Mais est-ce vraiment important? Est-on vraiment obligé de définir ce qu'on est, de tout nommer, de tout décrire?
Je ne crois pas Petit. Je suis même plutôt sure que non. Et je reste convaincue d'une chose: t'as cravate bleue laitte t'allait à ravir.
12 commentaires:
J'aime vraiment beaucoup ton style d'écriture qui vient me chercher. Beaucoup de talent !
Il a su trouver le ton juste celui qui enivre et qui place la cravate sur le bout du talon pour une mise à niveau qui permet une rencontre heureuse ou l'abandon des accessoires ne décoit pas, là ou le face à face est plus que satisfaisant.
Moi qui croyais que Petit pois se gelait...
Je pense que j'ai un virus, un virus d'homme. J'édite mais ca édite pas. Je tente à nouveau...
Il a su trouver le ton juste celui qui ennivre et qui place la cravate sur le talon pour une mise à niveau qui permet une rencontre heureuse ou l'abandon des accessoires ne décoivent pas, là ou le face à face est plus que satisfaisant.
Moi qui croyais que Petit pois se gelait....
oups j'ai oublié l'approbation, content de savoir que pour les antibio ca sera pas nécessaire. Fiou.
@un gars : j'aimais plus ta première version! ;)
pis y'avait moins de fautes, en plus.
Ben oui Princesse Anna , j'ai l'air fou. C'est comme ca parfois. Je préfère aussi le premier. C'est celui que je voulais éditer pour petit pois, je me suis perdu dans le truc d'approbation. Le positif, ca permet de voir le processus qui mène à un texte qui a un peu l'allure, ben dans mon cas.
J'ai besoin de travailler ce que j'écris sinon ca l'air fou. Mais lorsqu'il n'y a pas de bug, généralement ca tient la route, bien que le seul bug soit celui de croire qu'il y avait un bug lorsqu'il y en avait pas. Bien que je n'arrive plus à mettre des images dans mes billets, ni à changer les caractères.
Alors ca bug quand meme.
Tu n'as finalement que l'air plus charmant avec ces explications compliquées :)
Et moi je fais quoi si j'ai pas eu droit à la première version? Je chigne comme un bébé?
Gnaaaaaaaa gna gna gnaaaaaaa.
Je lis vraiment tout croche. Petit Pois, désolé, vraiment.
Je profite de cette deuxième tentative de spamer ton blogue pour te dire que j'ai lu l'ensemble de l'oeuvre et que j'espère qu'elle est loin d'être terminée. Voilà.
Chere petit pois décongelé j'aimerais que tu deleate mes messages de ce billet sauf le premier qui était celui que je voulais vraiment éditer.
Je te le demande parce que j'aime te lire et je ne voudrais rester avec un gout amer.
Je sais que c'est banal, mais pas pour moi.
Bon bon bon.
C'est pas la fin du monde. Si celle-ci arrive, vous me ferez signe, j'appellerai ma grand-mère. J'me suis promis que je le ferai. Sinon...bonne année ok? :)
& à un gars: je ne sais même pas comment faire. Ce n'est pas grave.
juste pour continuer.. petit pois, si tu sais comment faire, il faudrait peut-être corriger ces petites coquilles dans ta dernière phrase :
"Et je reste convaincue d'une chose: TA cravate bleuE laitte t'allait à ravir.
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