Parfois les mots s’enlignent mais on voudrait les voir dans un tout autre ordre. On voudrait qu’ils crient la réussite, le bonheur, l’amour. Mais ils pleurent plutôt autre chose. Une sorte d’espoir faux, qui ne nous fait pas croire grand-chose. On est évidemment capable d’imaginer les plus beaux scénarios, du samedi un peu brouillon jusqu’au premier baiser en passant par le «Je t’aime» soufflé. Et on essaye vraiment d’y croire. On en parle à tout le monde, on chante à tue-tête qu’on a le cœur papillon. On va même jusqu’à l’écrire dans un monde qui n’existe même pas. Mais il y a toujours la réalité qui ne dort pas trop profondément juste à côté. Elle te rappelle que tu es incapable d’y croire complètement et rajoute que ça n’a jamais marché et qu’il n’y a aucune raison que cela change. Et puis on vient à se dire que c’est ça le problème quand t’as un vent doux qui te souffle dessus en fin de session. T’as le stress qui te coule dans les veines et puis un jour tu te réveilles avec des yeux papillons. Tu ne sais plus trop quoi penser et dans le fond tu t’en fous assez éperdument. Il t’ouvre une porte, c’est excitant, et tu y entres sans même te demander pourquoi, Après tout, ce sera certainement plus intéressant qu’une dissertation de philo. Tu visites la maison, tu t’y sens bien; ça fait changement. Mais peu à peu tu te rends compte que les portes ne sont peut-être pas si faciles à ouvrir finalement.
Le plus gros problème est finalement qu’avec toute cette imagination, tu t’inventes des histoires qui ressemblent à s’y méprendre à la réalité. Et quand la réalité ne se déroule pas exactement comme tu avais écrit dans ton histoire, t’as l’impression que tu touches le fond du baril.
Et c’est là que tu te dis que t’aimerais bien que ta vie soit comme une montagne russe pour pouvoir un jour vivre le «high».
Et c’est là que tu te dis que t’es vraiment ridicule d’écrire un texte comme ça, simplement parce qu’il ne t’as pas demandé en mariage après une semaine de connaissances.
Le plus gros problème est finalement qu’avec toute cette imagination, tu t’inventes des histoires qui ressemblent à s’y méprendre à la réalité. Et quand la réalité ne se déroule pas exactement comme tu avais écrit dans ton histoire, t’as l’impression que tu touches le fond du baril.
Et c’est là que tu te dis que t’aimerais bien que ta vie soit comme une montagne russe pour pouvoir un jour vivre le «high».
Et c’est là que tu te dis que t’es vraiment ridicule d’écrire un texte comme ça, simplement parce qu’il ne t’as pas demandé en mariage après une semaine de connaissances.
2 commentaires:
Le problème, c'est que quand tu mets la main sur ce "high", quand tu réussis à monter tout en haut de la montagne russe, le reste de la vie paraît gris à côté du frisson qu'il procure. C'est là que ça devient addictif et dangereux de ne plus pouvoir s'en passer. Comme une drogue, comme un fix. Ça te prend ta dose régulièrement ou tu te sens mourir à petit feu. Et c'est exactement l'histoire de ma vie.
(Haha, ma vérification des mots se lit prejudd...)
Qui dit high dit aussi LOW....
À mon âge, je préfère la route plane, sans montagne russe...
Alors qu'un PetitPois encore très jeune, qui espère une demande en mariage après deux baisages, hou là là !
Déceptions en vue à court terme !
Ça fait rien, vis ton trip présent, oublie le reste !
Joyeuses Fêtes !
Garamond
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