vendredi 29 mai 2009

Si tristesse est mon destin.

Petit, il y a un mot qui me colle à la peau. Un drôle de mot, qui ne veut pas dire grand chose, mais qui me suit comme jamais. Perdue. Je suis perdue. Complètement perdue. Je me promène dans une ville trop grande pour moi. je me fais croire que je suis donc intéressante, belle et mystérieuse mais il en est rien. J'ai le coeur qui se ramasse avec mes intestins à force de ne plus savoir où se mettre. J'ai la langue qui fait 98 tours avant de parler, tout d'un coup que mon cerveau sorte quelque chose de songé. Mais je suis assise en plein milieu d'un café, tentant de penser à quelqu'un d'autre que lui.
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Olivier, tu me fais chier de m'avoir laissé. Bang, c'est dit. Je suis faible sans toi. Fuck. Je sais bien que j'ai réussi à vivre presque 18 ans sans toi et que ma vie avant ton arrivée était, overall, assez géniale. Mais tu me donnais une force qui est difficile à trouver ailleurs. Savoir que l'on est tout pour quelqu'un d'autre, qu'on peut faire irruption à 4 a.m. sans problème, pouvoir se réfugier dans les bras de quelqu'un et ne se poser aucune questions. Mais beaucoup aussi pouvoir dire je l'aime et lui aussi. Et surtout, sentir tout cet amour dans un regard.
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Je suis pas conne, je le sais qu'il y en aura un autre. Je sais aussi que je me trouverai ridicule d'avoir cru que t'es irremplaçable. Mais en ce moment, j'ai un thé-vert-miel qui siège devant moi, il y a Secondhand Serenade qui pleure dans mon Ipod, je suis seule au coin de Stanley/Ste-Catherine et je me demande pourquoi t'es pas en face de moi à boire un espresso double.
Maman, papa, vous m'avez montré à faire du vélo, à ne pas dire si avec rais, à manger sans les coudes sur la table. Mais vous m'avez aussi montré, sans peut-être même en prendre conscience, à garder la tête haute, à être forte et à ne pas laisser ma vie entre les mains de personne d'autre que moi-même. Et je vous en veux un peu pour ça. Parce que je sais que si je n'avais pas eu le guts de partir deux mois cet été, il serait à côté de moi en ce moment. Et aussi parce que, finalement, je ne suis pas si forte.
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10h57, 29 mai 2009, je me demande où je m'en vais avec ce coeur qui explose et cet espoir qui se demande pourquoi. J'ai pas la réponse à tout et là j'aurais franchement besoin qu'on m'éclaire.
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Ça fait à peu près deux semaines que j'ai pas vu ton sourire. I miss it. Mais ce qui me manque le plus, c'est de voir mes yeux se réfléter dans les tiens et ne plus avoir peur.

mercredi 27 mai 2009

Le problème avec toi c'est que je finis par te dire mes 7 vérités.

- Alors, qu'en penses-tu Petit Pois?
- De quoi Petit?
- N'importe.
- Ok. C'est le mieux ça. Je pense que la pluie est une salope mais qu'elle fait écrire des textes qui sont des petits bijoux. Je pense que Canal Vie est un canal pour les 35 ans et plus mais que j'adore regarder Airoldi pour une soirée. Je pense que le yogourt qui reste sur le dessus du petit papier est assez chiant. Je pense que Kanye West sera mon futur mari sauf si John Mayer ressort de mon oubli. Je pense que j'écris beaucoup trop mais que je devrais parler plus. Je pense que je ne pourrais jamais être rebelle parce qu'à chaque fois que je le suis j'ai juste envie de courir dans les bras de ma mère. Je pense que j'adore faire croire plein de choses à tout le monde. Je pense que je joue tellement de rôles que j'ai de la difficulté à savoir vraiment qui je suis. Je pense que je tripperais d'avoir le guts de dire fuck les sciences natures et aller écrire à la Sorbonne. Je pense que je suis faite pour être un peu plus riche que Paris Hilton mais que lorsque je passerai à Tout le Monde en Parle je leur crierai à quel point je suis une fille qui a su rester simple et terre à terre. Je pense qu'au contraire ma tête est toujours rendue avec les nuages comme s'ils étaient les meilleurs amis du monde et que c'est pour ça qu'on dit que je suis toujours dans la lune. Je pense que j'écoute beaucoup et que j'ai une mémoire phénoménale ce qui fait que je sais pleins de choses inutiles sur plein de monde et que je me sens mal d'avoir l'air d'avoir si peu de vie. Je crois que je m'entoure de personnes qui n'ont rien à voir ensemble parce que chacune comble une petite partie de ma personnalité. Je pense que je te parle a way too much en ce moment Petit. Je te laisse respirer et sorry.

vendredi 22 mai 2009

J'suis mieux que Wonderwoman.

Petit, je suis mieux que WonderWoman parce que moi je vis des histoires incroyables et je n'ai pourtant pas d'émissions de télé. J'aurais aussi pu dire que je suis mieux qu'Arlequin parce que j'ai le coeur qui court comme une gazelle mais que mon histoire ne se retrouvera jamais dans un livre vendu au dépanneur. Tant mieux d'ailleurs.
Je me suis foutue les pieds dans les plats et j'ai réussi à y mettre également le reste de mon corps. Je suis dans un sacré bordel et ce, de la tête aux pieds, en passant par le bedon. Aucune partie n'a été épargnée, je suis atteinte complètement de cette maladie qui s'appelle l'imbécilité sociale. C'est comme si mes neuronnes ne fonctionnaient pas complètement et que ma raison ne posait aucun geste pour faire cesser le massacre que je réalise à chaque seconde de mon existence. Bon, je n'ai tué personne, j'ai pas foutu le feu où que ce soit, mes parents n'ont pas fait venir les services sociaux et les policiers ne sont pas à mes trousses. J'ai juste pris un pas pire plaisir à faire de ma vie un roman qui sent la vanille bon marché.
Petit, je ne sais même pas si j'ai envie de te raconter ce que j'ai fait. J'ai l'impression de t'avoir écrit un préambule si ridiculement long et dramatique que, quand tu apprendras ce qui s'est passé, tu me sortiras un de tes «Bofff» qui me trucide le coeur. Je me contenterai donc de te dire que...
Ton ami, bah, il embrasse vraiment bien.

mardi 19 mai 2009

Je me déteste.

& n'allez pas dire que je ne devrais pas.

jviens d'abreuver le tier monde avec mes larmes
tant pis pour le look
l'orgueuil a foutu le camp
jme ramasse avec des parents qui savent pas trop ce qui se passe
et des amis qui me trouvent ben cool d'être gentille et heureuse de meme
et un ex a qui jenvoie un sms pour lui dire que je m'ennuie

j'ai peut-être 85% de moyenne en maths intégral
mais j'ai besoin d'un foutu cours de rattrapage coté vie sociale

i'm not that strong.
mon coeur sert de compost aux vers de terre
et ma bonne humeur est partie se cacher quelque part entre une fin de session qui a mal finie, un voyage, et une soirée à l'eau.
stress.

je me ferai ermite.

dimanche 17 mai 2009

When we made love you use to cry. Melting pot.

Écrire sans artifice. Cru. Pour avoir la vérité sous mes yeux.
Il m'a laissé. En étant incapable de me dire «c'est fini». Mais il y a des regards qui ne mentent pas. & qu'on oublie pas.
Je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas pleurer devant lui. Je n'avais jamais réalisé à quel point j'étais orgueilleuse.
Il n'y aura donc plus de couettes bleue et verte, de yeux océans, de voiture magique, de blagues sur la populace. Il restera tout de même le souvenir d'une relation incroyable, un trois mois où j'ai grandi sur fast forward et surtout la découverte d'un être incroyablement génial avec qui je ne voudrais vraiment pas perdre contact.
Les histoires sur Olivier sont désormais choses du passé. Mais le Petit restera toujours. Car il y a de ces personnages qui sont plus forts qu'une rupture. Et c'est ça que j'ai compris; mon monde imaginaire, ce que je couche sur papier un peu tout le temps, tout ça, j'en suis le maître. Alors un bellâtre aux cheveux de jais pourra bien me dire «c'est pas toi, c'est moi», la plus grande richesse, elle est au fond de moi et elle s'épanouit un peu plus chaque jour. (on peut me remercier pour cette tranche de vie véridico-quétaine).
Donc:
Jeune fille à l'imaginaire plus grand que nature cherche bel homme pour partager quotidien absent.

vendredi 15 mai 2009

J'ai le coeur qui se décompose.

Il m'a laissé.
En me disant à quel point j'étais appréciable.
Il m'a laissé mais n'a pas été capable de le dire réellement.
- «Ça veut dire que c'est fini fini Olivier?»
- «C'est pas ça Sandrine...c'est juste que je dois faire le point...»
- «Assume au moins»
Je suis sortie de la voiture en le remerciant pour le lift, en ayant aucune larme. Il m'a quitté les yeux pleins d'eau, les lèvres tremblantes.
Je suis rentrée dans ma maison, ait pris une grande respiration pour ensuite éclater en sanglot.

Maintenant, je sais ce que veut réellement dire éclater en sanglot.
& it hurts.

jeudi 7 mai 2009

Je m'excuse pour les débordements. J'ai jamais su etre autrement que moi-même.

Petit, tu trouves pas qu'il y a comme une odeur de rêves déchus. Ah tiens, c'est drôle. Odeur et douleur ça sonne the same dans ma petite caboche. Comme si le fait que la pièce sente assez le mois de mai pour être capable de me faire virer de sourd. Mais c'est faux tout ça. Je crois que c'est surtout que j'ai failli m'évanouir ce matin quand un petit peu de ton odeur, restée sur mon couvre-lit, est venu se fourrer de mon nez. Mon coeur n'a pas pu rester à sa place, fallait évidemment qu'il vienne voir ce qu'il se passait, et quand il s'est rendu compte de ce que c'était, il s'est tappé une crise, me faisant du même coup perdre la conscience, ne pouvant tolérer tous ces énervements. J'aime pas trop parler comme ça Petit. D'habitude j'aime bien que mes mots goûtent sucrés, qu'il sente le candy shop à plein nez, qu'on ait envie de les embrasser, de les manger. Mais aujourd'hui j'ai comme un besoin de me ramener les deux pieds sur Terre. J'ai surtout besoin de prendre conscience que je peux très bien vivre sans toi, que tu n'es pas une condition absolue à mon bonheur. Bon, ça n'a aucun rapport avec le fait que mes mots goûtent le gâteau ou le rosbeef, mais c'était une bonne excuse pour parler de sentiments, comme si ce n'est pas ce que je faisais déjà à chaque inspiration. Oh merde. J'ai perdu le fil de mon babillage. Je ne sais plus dans quel non-sens j'allais. Certains s'en réjouiront, en criant vive l'improvisation et d'autres voudront se tirer une couple de balles en lisant ce que la jeunesse écrit de nos jours. Eh bien tant pis. Jeunesse je suis, jeunesse je resterai. Gare aux jaloux qui me hate. J'keep the buisness on. Paroles de Mauvaize Frékentation. Bah oui. Il n'y a pas que Georges et Thomas Fersen qui squattent mon Ipod. Papazz, Mauvaize Frékentation et même Sir Pathétik viennent faire mourir les gens de rire quand ils regardent dans ma bibliothèque. Quoi? T'écoutes ce genre d'affaires là toi? Oui, pis je trippe grave. Avec tout ça, je n'ai toujours pas retrouvé le fil et je vous ai perdu par-dessus le marché. Tant pis, je vais aller rêver ailleurs.

mardi 5 mai 2009

Tob.

Je sens la carotte mais tu t'en fous t'es en banlieue de Québec.
Jai foutument la trouille et ça prend pas 80 de QI pour le comprendre.
SEXE.
En bold, majusucule. C'est laid quand ça sort de ma bouche.
Tu me trouves immature? You're right.
Ce blog s'en vient laid?
So what. C'est l'image de ma vie petite vie.
& si tu t'en calisses tant mieux.
C'est pas trop fair play, mais ça me fait pas un pli.
I win.

+ La vie c'pas easy.

Mal.
Dans le sens de :
a) j'ai __
b) ça va ___

lundi 4 mai 2009

Énergie. Lié. Mouvement.

Petit, c'est pas un radeau, c'est plutôt une joli canot.
C'est pas un canot Petit, c'est plutôt un joli paquebot.
Petit, c'est pas un paquebot, c'est plutôt le joli Titanic.
C'est pas le Titanic Petit, c'est le ruisseau au complet. La rivière, le fleuve, l'océan même.

Petit, je me fous de ce que c'est, de ce qu'on est. On est peut-être beuax comme un ruisseau ou impressionant comme l'océan. J'en ai aucune idée Petit. Moi aussi je suis prise dans notre tourbillon. Moi aussi je me suis calée jusqu'à n'avoir plus la force de respirer à l'extérieur de notre bulle. Moi aussi Petit, j'ai plongé tête première et yeux fermés dans notre aventure.
Petit, ça ne vient pas avec un manuel d'instructions l'amour. Il y a bien quelques livres qui tentent de définir ce que c'est, mais c'est de la foutaise. Surtout Petit, l'amour ça vient sans garantie.

Petit, je sais que tu ne m'as rien demandé, que tu ne te poses pas de question. Je sais aussi que tu vis ça sereinement notre amour et que ta seule source de questionnement ou de craintes est mon départ pour deux mois. Mais moi Petit, j'ai le coeur qui court un marathon depuis le 23 janvier 2009. Et même si cela peut sembler quelque peu contradictoire, ne trace jamais notre ligne d'arrivée Petit. Je viens te rejoindre à la prochaine station. Tu me diras en même temps ce que tu penses de tous ces écrits que tu ne lis et dont tu ignores même l'existence.

samedi 2 mai 2009

Tout est ombré de silence.

Je voudrais t'abreuver de mon bonheur. Que tu t'en abreuves jusqu'à en tomber malade. Malade de moi. Je rirais, dans mon coin, seule avec ta maladie. Je l'ai rendu malade! C'est ce que je me dirais, avec le sourire aux lèvres, la folie aux dents. Je te tannerais un peu, de te rendre ivre si souvent. Mais tu serais le pire saoulon que cette planète ait portée. Tu ne pourrais faire autrement que revenenir me voir jusqu'à l'épuisement. Au mortel épuisement. Je voudrais te tuer tiens. Je l'ai tué de mon bonheur.

Mais je t'abreuve de mon insipidité. Parce que c'est tout ce que tu me permets de te donner. Ma vie n'est pas un film mais j'aimerais bien te faire croire que oui. Alors on mange du chinois en buvant du vin qui coûte aussi cher que notre repas, on n'allume pas de chandelles parce que tu ne veux pas que ta maison prenne en feu et on écoute Aquamarine parce que la télé est toujours ouverte chez toi.

Beurk. Je vomis mon chon-mein. Mon chow-mein. Mon ciao-men.
Ciao men.
Nah.
Je te veux près de moi.
Dis, Olivier, je parle trop?
Oui Sandrine. C'est d'ailleurs la dernière fois que je te donne du vin.
Thanks.