dimanche 28 décembre 2008

Il était 22h22. Hahah.

Petit, j'ai peur. Du gros chat de ta voisine, du noir, des pommes vertes, des araignées, des craques de trottoirs. J'ai surtout peur du bonheur petit. Celui qui coule doucement dans les veines, qui te monte tranquillement au visage et qui colore joliement les joues de rouge. J'ai peur du bonheur que tu me donnes à chaque souffle, chaque bouchée, chaque regard, chaque toucher. Je me dis que c'est impossible que ça soit si simple, si beau, si enivrant. Je me convaincs le plus fort possible qu'un jour, tu vas rammaser ton clic, tes clacs, et que tu vas partir avec un petit pois plus joli. & je me crois. À m'en rendre malade. Verte de jalousie. Beurk.

Petit, j'ai peur. Sans raison. Tu me l'as bien dit, à 22h22, que tu m'aimais.
- Petit pois, je t'aime comme une étoile filante qui ne fait pas que passer.
Ça t'a valu des merci gros comme des montagnes en baiser et la rivière en arrière de la maison de ton grand-père en larmes, mais je pense que ça en a valu le coup. Enfin, c'est ce que tu m'as dit. Non? Je ne sais pas Petit. J'ai une mémoire de pois chiche pour ce genre de choses. Je ne retiens qu'aléatoirement. Des choses sans importantes. Mais aussi des choses de la plus haute importance. Tellement haute d'ailleurs, que même avec une échelle, j'arrive pas à y toucher.

Mais tout ça c'est du bla-bla petit. Du bla-bla de petite fille qui a peur que son parfait bonheur s'écroule, que sa tour de princesse se ramasse à moisir avec les vieux pissenlits. Du bla-bla de petite fille qui a tellement de choses à dire, si peu de mots pour le décrire. Ou peut-être trop.

Petit, j'ai peur. Mais je me dis que tes yeux de marrons ne sont qu'à moi, qu'il se sont mariés avec mes yeux d'océans et qu'ils ont fait le plus beau des bébés: nous.

lundi 22 décembre 2008

Retrouvailles retrouvées, bonheur apprécié, Noel qui est parti se cacher. Dis, c'est ça devenir grand?

Petit, je m'ennuyais. J'ai tout essayé pour te faire revenir. J'ai craché dans mon gâteau de fête et j'en ai mis sur les murs et sur le plancher. J'ai mis mon manteau d'hiver pour aller sous la douche. Je me suis fais un shampooing à la Boris. Je me suis mis du feutre noir en guise d'eye-liner. J'ai crié des obscénités à mon grand-père. Je me suis mise en maillot de bain et j'ai cogné aux portes en demandant où est le soleil. Je me suis rasé les cheveux avec une pince à sourcil. J'ai mis du jaune d'oeuf sur mes ongles au lieu du vernis. J'ai pris des photos de moi cachée dans un sac de poubelle. J'ai chanté une chanson d'enfant une clope à la bouche. J'ai mis des talons aiguilles pour aller pelleter la cour arrière. Je suis allée à la pharmacie commander deux pizzas extra-large au comptoir photo. J'ai crié à l'apocalypse dans la rue pour finalement sauter à la corde. J'ai mis des lunettes de labo en me versant un sac de farine sur la tête. Je suis allée à la messe avec un tablier de cuisine comme seul vêtement. J'ai couru en gueulant: «Je veux prendre du poids.» J'ai pris mon chat pour lui mettre de la crème à épiler. J'ai tout essayé. Les pire paradoxes. Mais t'es pas revenu. Et mon coeur pleurait. Il y avait des larmes de chocolat partout dans mon lit. Personne pour les effacer. Et puis voilà. Hier, je t'ai appelé et t'ai simplement invité à venir batailler la neige avec moi. T'as accepté. C'est une réunion de deux petits corps en manquent l'un de l'autre, une réunion de deux petits coeurs qui ont cessés de jouer à l'autruche.

Petit, tes doigts superhéros ont à nouveau franchis mon corps de sauterelle. Je t'aime. Je pourrais en dire plus, mais non. J'ai assez parlé. J'ai assez dit, crié, pleuré hier. Quand tu m'as serré dans tes bras et que tu m'as dit:«Si tu savais comme tu m'as manqué Petit Pois». Quand mes lèvres ont une fois de plus goûtées les tiennes. Quand j'ai finalement compris que ça avait sûrement été pour le mieux cette petit séparation mais que, il n'y avait pas plus grand bonheur que de te retrouver.

Je t'aime, Petit, je t'aime. Tes yeux d'étoiles & tes peurs réglisses sont dans ma boîte à souvenirs, et ils y resteront.

mercredi 17 décembre 2008

Mon coeur est en berne & je suis bernée by the way.

T'avais seulement un an de plus que moi mais ça me semblait un monde. T'avais 18 ans. L'âge de la liberté. T'étais maintenant légal, enfin presque. On s'était connu randomly. De l'ami, d'un ami, d'un ami. Plus ou moins. On était maintenant amis, sans plus, mais c'était déjà beaucoup.T'aimais pas Harry Potter, encore moins Paolo Nutini pis ça me faisait chier. J'aurais voulu qu'on ait les mêmes goûts, mais bon, c'était pas le cas. Au moins, tu jouais du piano, ça compensait.

J'avais souvent la tête pleine; d'académie et de soucis. J'allais alors chez toi, une heure ou deux et tu me jouais «Emmenez-moi». On commençait à chanter ensemble, et je pouvais pas m'empêcher de danser dans ton salon qui semblait toujours ensoleillé.T'allais me chercher un verre de limonade, ça sentait l'été, même en plein mois de février. On mettait le film C.R.A.Z.Y. en musique de fond, on s'asseoyait et on parlait. Souvent de la même chose. Je te racontais ma petite vie, mes hommes trops souvent absents. Et tu me parlais aussi de tes hommes. Parce que t'étais gay.

Ça faisait pas longtemps que je le savais. J'aurais pu dire que je m'en doutais, que tes chandails ajustés, tes cheveux biens mis pis ton intérêt pour la mode m'avaient fait deviner, mais c'était pas vrai. Ça m'avait fait un choc quand tu me l'avais dit, mais j'avais pas pu m'empêcher de crier: « J'ai un meilleur ami gay comme dans les films! ». On avait ri, en sachant très bien que c'était simple comme ça entre nous. Reste qu'après, on avait pleuré; le moment s'y prêtait pis ça faisait toujours du bien.

Tu m'avais parlé d'un certain Guillaume un jour. Il avait les yeux en croissants de lune et la bouche comme une infinité, paraissait. Il t'avais surtout briser le coeur. Je t'avais parlé d'un gars aux ailes papillons. Il ne volait plus. Tu m'avais dit que la vie c'était une pute.Et c'était la dernière fois qu'on se voyait.

Après, les événements s'étaient enchaînés comme dans un film qui va trop vite. On s'était pas vu pendant une semaine, les deux on étaient assez occupés. Mais on s'était promis que le samedi suivant, on irait voir Rwilight ensemble. J'avais hâte.

C'est ma mère qui me l'avait appris. J'étais revenue samedi, de travailler et je m'en allais t'appeller quand elle m'a dit que ça serait pas nécessaire. T'avais fait le pire, ce qui devait te sonner comme le mieux. J'étais partie, en courant, jusque chez toi. Comme si cette course contre la réalité allait te faire revenir. Il y avait plein de monde dans ton salon, trop de monde. Ça me faisait mal de voir tous ces gens en sachant que cette maison était vide, vide de sens, vide de vie. Ta soeur m'avait vu, on s'était prises dans les bras et on s'était pas quitté. Je l'avais toujours bien aimé ta grande soeur, mais ce jour là, ça dépassait l'amour. À un moment, elle m'a donné un mot, un tout petit bout de papier. J'avais vite reconnu ton écriture et cette drôle de manie de mettre des x sur les i, au lieu des points. T'avais pas écrit un roman, t'avais toujours su ménager tes mots pour ne laisser sortir que les plus puissants. Et ils frappaient forts ce jour là. Je me rappelle encore exactement de ce que tu avais écrit. Je crois bien que ça me suivra pour le reste de mes jours:
«C'était trop. Je suis désolé.» Sans signature ni rien, comme si tu n'affirmais pas ton geste, comme si c'était quelqu'un d'autre qui l'avait fait.

Ça fait maintenant un mois aujourd'hui que tu n'es plus. Ça fait un mois que j'écoute «Emmenez-moi», sur repeat et que je ne peux pas m'empêcher de pleurer. Ça fait un mois que je passe devant les affiches du film Twilight et que je crache dessus. Ça fait un mois que, sans arrêt, je cherche à savoir ce que voulait dire ton mot.

Et je ne peux pas m'empêcher de me sentir coupable. De pas avoir vu la détresse dans tes yeux, de pas avoir été plus là, de pas t'avoir dit je t'aime assez souvent, d'avoir été chiante, d'avoir rit de ton grain de beauté dans le milieu de ta paume. À ton enterrement, j'aurais voulu leur dire un roman sur toi, pour leur montrer à quel point t'étais génial, mais ils le savaient tous déjà. Je me suis donc contentée d'un «je t'aime». Pour la première fois dans ma vie, j'avais appris à peser mes mots. Je l'avais dit la gorge nouée, mais tu savais que c'était énorme.

Ça fait un mois. Je ne comprends toujours pas. On me repette qu'il n'y a rien à comprendre mais moi j'y crois pas.
Ça fait un mois. T'es toujours dans mon coeur, je suis loin de t'avoir oublié, vraiment. J'essaie de me dire que c'est ça le plus important. Que tu sois encore là, vivant ici et là.

Emmenez-moi au bout de la Terre. Emmenez-moi au pays des merveilles.
Parce qu'il n'y a pas d'autre place pour toi que le pays des merveilles. Crois moi.

lundi 15 décembre 2008

Dis donc, t'es beau toi.

Petit, c'est à ce moment que ma main a saisi la tienne.
-Ça suffit.
Ça suffisait vraiment. On avait perdu le mode d'emploi. Tant pis. Improvisons.
- Quoi?
Qu'est-ce qui suffisait. Pas mal tout. Ton air arrogant, ces regards vides de sens, ces baises désintéressées, ces discussions superficielles.
-Nous.
-Tu veux dire que c'est fini?
-Non. Je te mets au défi. De m'aimer encore. De me trouver belle. D'être drogué de mes défauts, éperdus de mes qualités. Je te mets au défi de te retrouver un peu, de faire le ménage.
T'es parti. Tant pis. Un de plus, un de moins, qu'est-ce que ça change? Tout. Voilà le problème. Le fait que tu sois absent ou présent dans mon quotidien faisait une différence énorme. Et ça je ne voulais pas me l'avouer. Tout comme je ne voulais pas m'avouer que si t'avais tant changé, c'était à cause de moi. À cause de ces clopes que j'avais commencées à enfiler une après l'autre, de ces sacres qui ponctuaient chacune de mes phrases, des joints qui faisaient partie trop intégrante de mon quotidien, de l'alcool qui trouvait sa place assez souvent. De tous ces moyens que j'avais pris pour fuir qui j'étais, pour sourtout me prouver que tout cela ne me faisait pas et que j'étais réellement un petit pois.

Petit, je m'excuse. Je ne veux pas que tout redevienne comme avant. Je veux que ça soit encore mieux. I know we can do it. Les étoiles recommencent lentement à venir chasser le néant dans mes yeux. Les mots recommenceront à être beaux bientôt.

dimanche 14 décembre 2008

Ouach.

Petit, y'aura pas de poésie ce soir. Je vais t'écrire avec les vrais mots, ceux qui me traînent sur le coeur depuis un petit bout. Tu as dit que t'étais tannée que je te parle en métaphore. Ben tant pis. Je vais te parler avec des mots qui sont laids.

Tu me fais chier.

Voilà. C'est pas joli, on s'en fout, tu l'as voulu. Tu me fais chier, tu me fais de la peine. Tu ne me regardes plus comme avant, tu n'es plus comme avant. «Mais c'est normal de changer petite fille». C'est ce que tu m'as dit hier. Right. C'est normal. Si t'avais changé pour devenir quelqu'un de mieux, y'aurait pas eu de problème. Si tu étais tombé, que tu avais pleuré, que tu t'étais relevé, t'aurais eu toute mon admiration. Mais c'est pas le cas. Tu t'es faite tomber et la Terre devrait arrêter de tourner à cause de ça. Ouin sûrement. T'es pas le seul sur cette petite planète le grand. Le Grand. Haha. Fuck ouais. C'est ça que tu voulais. Tu l'as. En double si tu veux. Le Grand, le Grand. Grand con.

Tu me fais chier.

Et je voudrais le contraire. Je voudrais que tout ça me laisse indifférente. Mais je suis pas capable. Ton attitude me donne mal au coeur. Pis c'est pas une métaphore. Tu me donnes réelleement mal au coeur.

Fuck. Criss. Tabarnak. Caliss. Osti.

Tiens. Des mots de grandes filles. C'est ça que tu voulais? C'est ça? Quand tu m'as dit: «Faudrait peut-être prendre une pause, question de grandir chacun de notre côté.» C'est ça que tu voulais? Que je grandisse? Ben je suis une géante. Je touche le ciel. Pour vrai. J'ai fait bruler mon toutou pis j'ai manger toutes mes réglisses. Tiens, je suis une grande fille.

Je comprends pu. Je ne comprends plus. Ça devrait pas être compliqué pourtant. Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu deviennes comme ça? Allez, dis le moi. J'suis grande la, je peux encaisser. J'ai fait quelque chose de pas correct? Je suis pu assez cool, hot, sexy, amusante, intéressante, profonde, polie? J'ai quoi de pas correct?

Petit, je t'aime. Point barre.

Il faut parfois se vider le coeur. C'est fait. C'est laid. Au pire. J'ai 17 ans, ça parait pas, j'ai l'air d'en avoir 4, je m'en fous. Je suis aussi capable de sacrer, de fumer, de boire à en perdre la tête, de me rouler un joint, de rayer une voiture et même voler des revues. Et je suis tannée de tout ça. C'est a cause de la fin de session? Peut-être. Mais j'ai même pu envie d'être cute. J'ai les yeux bleus. Ils sont noirs aujourd'hui. Tant pis pour toi.

mercredi 10 décembre 2008

La p'tite affaire quand tu mets trop d'espoir sur un papillon, c'est que ses ailes se brisent.

Parfois les mots s’enlignent mais on voudrait les voir dans un tout autre ordre. On voudrait qu’ils crient la réussite, le bonheur, l’amour. Mais ils pleurent plutôt autre chose. Une sorte d’espoir faux, qui ne nous fait pas croire grand-chose. On est évidemment capable d’imaginer les plus beaux scénarios, du samedi un peu brouillon jusqu’au premier baiser en passant par le «Je t’aime» soufflé. Et on essaye vraiment d’y croire. On en parle à tout le monde, on chante à tue-tête qu’on a le cœur papillon. On va même jusqu’à l’écrire dans un monde qui n’existe même pas. Mais il y a toujours la réalité qui ne dort pas trop profondément juste à côté. Elle te rappelle que tu es incapable d’y croire complètement et rajoute que ça n’a jamais marché et qu’il n’y a aucune raison que cela change. Et puis on vient à se dire que c’est ça le problème quand t’as un vent doux qui te souffle dessus en fin de session. T’as le stress qui te coule dans les veines et puis un jour tu te réveilles avec des yeux papillons. Tu ne sais plus trop quoi penser et dans le fond tu t’en fous assez éperdument. Il t’ouvre une porte, c’est excitant, et tu y entres sans même te demander pourquoi, Après tout, ce sera certainement plus intéressant qu’une dissertation de philo. Tu visites la maison, tu t’y sens bien; ça fait changement. Mais peu à peu tu te rends compte que les portes ne sont peut-être pas si faciles à ouvrir finalement.

Le plus gros problème est finalement qu’avec toute cette imagination, tu t’inventes des histoires qui ressemblent à s’y méprendre à la réalité. Et quand la réalité ne se déroule pas exactement comme tu avais écrit dans ton histoire, t’as l’impression que tu touches le fond du baril.

Et c’est là que tu te dis que t’aimerais bien que ta vie soit comme une montagne russe pour pouvoir un jour vivre le «high».

Et c’est là que tu te dis que t’es vraiment ridicule d’écrire un texte comme ça, simplement parce qu’il ne t’as pas demandé en mariage après une semaine de connaissances.

vendredi 5 décembre 2008

Enthomologie // & un coeur de papillon.

La tête remplie d'espoir, le coeur bourré de papillons.
Love.

Petit pois n'a même pas envie d'en dire plus. Ses yeux en disent assez.

jeudi 4 décembre 2008

XzX.

Petit, le café du coin de la rue vient juste d’ouvrir ses portes. Je sais que ce n’est pas trop ton truc, mais j’ai pensé qu’on pourrait aller y faire un tour… Non? C’est juste que je me disais que le foyer et les gros divans qui s’y trouvent auraient pu effacer tes larmes d’étoiles. Tu ne veux pas y aller? Tu es sur? Remarque que, si tu préfères, on peut aller au cinéma, au resto, au parc. On peut aller faire un tour de grande roue, courir après les feuilles mortes, insulter l’hiver. Je m’en fous petit, je m’en fous. On fera ce que tu veux. Le tour du monde s’il le faut. Je veux juste que tu remettes la lumière à «on» dans tes yeux et que ton rire résonne encore dans mon cœur. Je n’en peux plus de te voir à peine plus vivant que ma grosse marionnette, de voir ton bonheur pourrir sous mes yeux en ayant le sentiment de ne rien pouvoir y faire.

Petit, dis moi que c’est juste une mauvaise passe. Dis moi que tes yeux d’étoiles reviendront bientôt éclairer mes nuits. Petit, dis moi que tu sais encore ce que veux dire «aimer». Dis moi que tu m’aimes, que tu t’aimes, que tu l’aimes. Que tu nous aimes. Que quand tu penses à moi, il y a un «toi» qui dort juste à côté. Je resterai le temps qu’il faudra à tes côtés. À t’écouter. On fera le trajet Saint-Hyacinthe – Longueuil 24 fois si c’est ce dont tu as besoin. J’écouterai tes pleurs, tes mots étouffés, tes silences. Je ferai tout. Même ta vaisselle si c’est ce qu’il te faut. Tout petit. Tout. Pour que tu gardes espoir, que tu crois naïvement, innocemment à nous. Ne perds pas cette innocence, petit. Ne me perds pas. S’il te plaît. Garde la cette innocence, chérit la. Fais lui attention. Donne lui de l’espoir, c’est tout ce dont elle a réellement besoin.

Petit, dis moi que ce qu’on a vécu jusqu’à ce jour, ce n’était que le début.